• Statistiques du capital-investissement

Activité du capital-investissement français en 2024

26 mars 2025

Des indicateurs positivement orientés malgré un environnement incertain en 2024

L’étude annuelle d’activité de France Invest, réalisée en partenariat avec Grant Thornton, souligne l’évolution favorable des levées de fonds, des investissements et, dans une moindre mesure des cessions, malgré un contexte incertain en 2024

À retenir :
📌 36,9 Md€ ont été investis, en hausse de 13 % par rapport à 2023, dans 2 881 entreprises et projets d’infrastructure ;
📌 38,9 Md€, en progression de 9 % par rapport à 2023, ont été levés auprès d’une grande diversité d’investisseurs, français et étrangers ;
📌 12,8 Md€ de cessions en valeur, en hausse de 42 % rapport à 2023, pour 1 316 opérations réalisées.

Une reprise encourageante des investissements

Avec 26 Md€ investis, hors infrastructure, le capital-investissement enregistre une activité en hausse par rapport aux deux dernières années, portée par une reprise des opérations supérieures à 100 M€. Avec 2/3 de réinvestissements, l’année 2024 se caractérise par le renforcement de l’accompagnement des entreprises en portefeuille dans leur croissance (externe notamment) et une augmentation des opérations secondaires.

L’industrie reste, avec 26 % des montants investis et 24 % des opérations réalisées, le premier secteur d’investissement.

Les investissements des fonds d’infrastructures sont en légère progression avec 10,9 Md€ investis dans 189 projets. Les énergies renouvelables confirment leur prédominance sectorielle avec 4,3 Md€ investis dans 120 projets.

Des levées de capitaux en hausse

En dépit des aléas politico-économiques en 2024, les souscriptions ont enregistré une progression, portées par les levées de capitaux de taille comprise entre 100 M€ et 1 Md€. Le retour des investisseurs institutionnels témoigne de la confiance renouvelée pour la classe d’actifs, après une année 2023 en retrait marquée par la remontée des taux d’intérêts. Les entrepreneurs et HNWI[1], avec les family offices, restent la deuxième catégorie de souscripteurs des fonds de capital-investissement (hors infrastructure)

Avec 56 % des fonds levés à l’étranger, dont 36 % en Europe, le capital-investissement français (y compris les fonds d’infrastructure) confirme son attractivité et son expertise sur la scène internationale, tout en restant un support privilégié pour orienter l’épargne des Français vers les startups, PME, ETI et projets d’infrastructure.

Néanmoins, des incertitudes pèsent toujours sur les levées de capitaux comme en témoignent l’allongement de la durée des levées de fonds par rapport aux années précédentes et les dynamiques différenciées sur certains segments (growth et capital-développement).

[1] High Net Worth Individuals

Des cessions en-deçà des attentes malgré des signaux positifs

Le retour de liquidités aux investisseurs s’est fait à travers une progression des cessions en montants (au coût historique), portée par la reprise des opérations de grande envergure alors que le nombre d’entreprises cédées est demeuré stable. Les sorties vers d’autres acteurs du capital-investissement se renforcent, tandis que celles impliquant des industriels ont marqué le pas.

Cependant, le marché reste en deçà des attentes au regard de la croissance des investissements observée ces dernières années. Pour accompagner les entreprises dans leur plan de croissance, les durées de détention se sont allongées, réduisant ainsi le volume de cessions. Néanmoins, nous notons que le 2nd semestre a été plus actif compte tenu de l’amélioration des conditions de financement pour les entreprises.

Pour 2025 : maintenir la dynamique et relever les défis

Dans un contexte de sursaut européen face aux évolutions géopolitiques, les défis sont nombreux pour soutenir l’innovation, renforcer la souveraineté – en particulier la défense – et la réindustrialisation européenne. L’industrie du capital-investissement est un élément de réponse clé à ces enjeux. Elle doit pour cela maintenir sa dynamique et confirmer la reprise des opérations de cessions enclenchées au 2nd semestre, levier essentiel pour assurer le bon renouvellement du cycle d’investissement.


Retrouvez toutes les études semestrielles et annuelles sur l’activité du capital-investissement français

L’étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement est réalisée en partenariat entre France Invest et Grant Thornton

Méthodologie de l’étude d’activité du capital-investissement français

France Invest et Grant Thornton élaborent les statistiques de référence du capital-investissement français et se sont associés pour réaliser une étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement. Cette étude, qui respecte la méthodologie européenne, est réalisée en interrogeant l’ensemble des sociétés et fonds de capital-investissement membres de France Invest depuis 1991. L’étude présente les tendances des levées de fonds, des investissements, et des désinvestissements au coût historique, sur une année civile ou un semestre. Le rôle de Grant Thornton est de contrôler la vraisemblance, la cohérence et l’exhaustivité des données communiquées par les membres. Aucune donnée intégrée à l’étude ne provient de sources publiques et n’a fait l’objet d’approximation.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative » (EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Statistiques du capital-investissement

Activité des fonds de dette privée en France en 2024

14 mars 2025

Dette privée en France : une activité dynamique en 2024

France Invest, en partenariat avec Deloitte publie les résultats de la 8e édition de l’étude d’activité des fonds de dette privée en France.

Parmi les principaux enseignements :  

  • 8,5 Md€ ont été levés par les fonds gérés en France qui viendront financer en dette privée des entreprises et des projets d’infrastructure. Les levées de fonds reculent légèrement par rapport à 2023 (- 12 %), dans un marché cyclique dominé en 2024, par les levées de grands fonds au niveau mondial;
  • 12,8 Md€ ont été investis (- 10 % vs 2023) dans 317 opérations (- 28 % vs 2023) ;
  • Le marché de la dette privée est marqué par une convergence croissante entre les différentes sources de financement des entreprises avec le retour des banques. Les fonds de dette privée sont restés très actifs portés notamment par le regain d’opérations de capital-transmission.

À noter : les chiffres de 2023 incluent la fin du déploiement des Obligations Relances.

Sans tenir compte de ce dispositif, l’activité reste donc stable en 2024 : – 0,4 % en valeur et – 1 % en volume.

Si le rebond attendu ne s’est pas totalement matérialisé, les financements des fonds de dette privée demeurent élevés.  

La France demeure un des pays les plus actifs en Europe avec une solide 2e position, derrière le Royaume-Uni, en ligne avec les années passées.

L’étude complète est disponible sur le site www.franceinvest.eu.

Seront publiés le 26 mars 2025 les montants globaux de l’année 2024
pour le capital-investissement, l’infrastructure et la dette privée.

Retrouvez toutes les études d’activité sur la dette privée

L’étude sur l’activité des fonds de dette privée est réalisée en partenariat entre France Invest et Deloitte

Méthodologie de l’étude d’activité des fonds de dette privée

L’étude d’activité des fonds français de dette privée réalisée par France Invest et Deloitte a été publiée pour la première fois en 2018. Elle couvre l’activité des membres de la Commission Dette Privée de France Invest créée en 2016. Cette Commission rassemble les membres représentant l’essentiel des acteurs de l’investissement en dette privée implantés en France. La dette privée est, pour les entreprises et les investisseurs en capital, une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire. Le terme utilisé en anglais pour parler de la dette privée est private debt. L’étude s’inscrit dans le cadre de l’Alternative Lender Deal Tracker developpé par Deloitte. L’ALDT est une base de données qui couvre l’activité de la dette privée en Europe. France Invest s’est rapproché de l’expertise de Deloitte pour mener à bien cette étude. Elle offre un aperçu unique des montants levés par les fonds français de dette privée, des montants investis en France et du nombre d’entreprises qui ont recours à cette solution de financement.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres de la Commission Dette Privée de France Invest, via l’envoi d’un questionnaire. France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Sustainability / ESG / Impact

Baromètre cleantech 2024

04 mars 2025

Transition énergétique et écologique : 150 opérations et 2,4 Md€ investis, un marché qui résiste

Dans un contexte économique tendu, les investissements dans la transition écologique et énergétique ralentissent mais les opérations restent à un haut niveau

La Commission Industrie & Transition Ecologique de France Invest, en collaboration avec le média GreenUnivers et le cabinet EY, dévoile son baromètre 2024 sur les investissements des acteurs français du capital-investissement dans les cleantech.

2,4 milliards d’euros investis en 2024 : un montant en retrait, mais une activité qui reste dynamique

En recul par rapport au record de 2023, marqué par l’opération exceptionnelle de Verkor (830 M€), le capital-investissement, incluant les infrastructures, reste un acteur clé de la transition écologique et énergétique. Avec 150 opérations, il atteint son deuxième plus haut niveau historique.       

Trois opérations majeures en 2024

  • Electra (réseau de recharge rapide pour véhicules électriques) : série B de 304 M€ auprès de PGGM, Eurazeo, Rive Private Investment, 574 Invest (groupe SNCF), Serena, Bpifrance ;
  • Valorem (énergies renouvelables) : 200 M€ investis par AIP Management, Idia, CAAP Energies, Grand Sud-Ouest Capital, IRDI Capital Investissement, et Bpifrance ;
  • HysetCo (mobilité hydrogène) : 200 M€ levés auprès de Hy24, Eiffel Investment Group et Raise.

Des secteurs porteurs, mais un rythme contrasté selon les stades de maturité

En 2024, les énergies renouvelables, la mobilité, l’hydrogène et l’efficacité énergétique restent des secteurs privilégiés par les investisseurs, malgré un climat économique incertain. 

Si les premiers tours et le capital-innovation conservent leur dynamisme, le capital-développement ralentit, freiné par une baisse des opérations de grande envergure. 

Une tendance qui s’étend à l’échelle européenne

Le recul des investissements dans les cleantech ne se limite pas à la France. Sur l’ensemble de l’Union Européenne, les montants investis ont chuté, passant de 11,6 Md€ en 2023 à près de 9 Md€ l’année dernière.

« Malgré un contexte économique tendu, la transition énergétique continue d’attirer des investissements solides. Le retrait des levées de fonds en 2024 était attendu après trois années de très forte croissance. Mais avec 150 opérations, le capital-investissement, conscient des enjeux de décarbonation, reste un moteur essentiel de la transformation énergétique et écologique. » précise Bertrand Rambaud, Président de France Invest.

Sophie Paturle, Co-présidente de la Commission Industrie & Transition Ecologique de France Invest, complète « La bonne tenue des opérations dans des secteurs à sous-jacents infrastructure, tels que l’énergie, la mobilité tout comme les nombreuses opérations de premiers tours permettent de rester confiants. Nous comptons sur l’UE et son ambitieux « cleantech industrial deal » pour renforcer le soutien aux filières stratégiques et structurer un cadre incitatif pour garantir la compétitivité du secteur. »

Le baromètre des levées de fonds dans le secteur de la transition écologique en France en 2024 est disponible sur les sites de France Invest (www.franceinvest.eu), de GreenUnivers et d’EY.


Historique des baromètres cleantech

  • Action régionale / européenne / internationale

Le capital-investissement par région

06 janvier 2025

Les dernières études du capital-investissement en région

France Invest se rend de manière régulière en régions pour aller à la rencontre des acteurs régionaux – investisseurs en capital, entrepreneurs, représentants politiques et économiques, journalistes.

Ces conférences, pilotées par la Commission Action Régionale de France Invest, sont l’occasion de faire un point sur l’actualité du capital-investissement et les tendances du marché tant sur le plan national qu’au niveau régional. Vous retrouverez ci-dessous les présentations des chiffres clés du capital-investissement par région diffusées lors de ces rencontres.

Rejoignez-nous lors de nos prochaines conférences en régions : Événements | France Invest

Impact économique et social du capital-investissement français à fin 2023

18 décembre 2024

Capital-investissement français : un moteur de croissance pour les entreprises françaises

France Invest et EY publient la 21e édition de l’étude sur la croissance et la création d’emplois.

Chiffres clés sur la contribution économique et sociale du capital-investissement

À fin 2023, 10 727 entreprises étaient accompagnées par des investisseurs français, dont 8 302 basées en France. Ces entreprises françaises employaient 2,4 millions de salariés pour un chiffre d’affaires global de 518 Md€.

Sur un échantillon de 4 500 entreprises françaises, l’étude révèle :

  • Une croissance des chiffres d’affaires de + 8,3 % en 2023, bien supérieure à celle des PME (+ 5,0 %) et ETI (+ 5,4 %) françaises (source : Banque de France). L’ensemble des secteurs et des segments connaissent des évolutions positives, notamment le venture & growth, l’industrie et le BtoC.
  • Une augmentation de 81 000 emplois en 2023 et de 530 000 emplois depuis 2018, avec une dynamique particulièrement forte dans les biens et services industriels.

Retrouvez toutes les études sur la croissance et la création d’emplois

L’étude sur la croissance et la création d’emplois est réalisée par France Invest en partenariat avec EY.

Méthodologie de l’étude sur la croissance et la création d’emplois

Depuis 2003, France Invest et EY ont souhaité évaluer les caractéristiques des entreprises françaises accompagnées par le capital-investissement sous toutes ses formes : capital-innovation, capital-développement, capital-transmission et capital-retournement, et réaliser une analyse dynamique en calculant la croissance de leurs effectifs et de leurs chiffres d’affaires.

L’enquête est conduite auprès de l’ensemble des membres actifs de France Invest. Cette étude porte sur l’ensemble des entreprises détenues en portefeuille par les membres, qu’elles aient été détenues ou non sur tout ou partie de la période. L’effet éventuel lié aux acquisitions ou cessions réalisées par ces entreprises a été corrigé lorsque l’information était disponible.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations présentes dans la base ont été systématiquement vérifiées par EY. Les taux de croissance des effectifs et des chiffres d’affaires sont calculés pour les entreprises françaises, dont l’ensemble des données requises est complet sur deux années.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative » (EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Création et partage de la valeur

Création de valeur à fin 2023

18 décembre 2024

Capital-investissement français : un moteur de création de valeur pour les entreprises françaises

France Invest et EY publient la 10e édition de l’étude sur la création de valeur.

Chiffres clés sur la création de valeur dans les entreprises accompagnées

L’étude sur la création de valeur analyse les trois déterminants qui contribuent à l’évolution de la valeur des titres d’une entreprise dans une opération de capital- investissement.

  • Le développement des résultats : 68 % de la création de valeur provient de la croissance de l’activité des entreprises, qui se répartit entre la croissance organique des chiffres d’affaires (à hauteur de 52 %), la contribution des croissances externes (34 %) et, dans une moindre mesure, l’amélioration des taux de marges (14 %) ;
  • L’évolution du multiple d’acquisition entre l’entrée et la sortie : les entreprises accompagnées valorisent mieux leur modèle grâce à une forte croissance et un renforcement de leur positionnement stratégique. Cet effet représente 36 % de la création de valeur ;
  • L’effet de l’endettement : dans l’échantillon de l’étude, l’absence de désendettement a un effet très légèrement négatif sur la création de valeur car les entreprises ont généralement contracté de la dette supplémentaire pour financer leurs acquisitions.

Ces chiffres témoignent de l’impact positif et significatif des acteurs du capital- investissement sur la compétitivité des entreprises accompagnées et plus largement l’emploi et la croissance économique.

Retrouvez toutes les études sur la création de valeur dans les PME et ETI françaises accompagnées dans leur transformation par les acteur français du capital-investissement

L’étude sur la création de valeur est réalisée par France Invest en partenariat avec EY. Elle s’inspire de l’étude « European PE exits » conduite depuis 2005 par EY sur les opérations majoritaires du marché des Large Caps européennes.

Méthodologie de l’étude sur la création de valeur

France Invest et EY s’associent pour mesurer le poids des principaux facteurs déterminants de la performance des PME et ETI françaises (MidMarket) accompagnées par des fonds de capital-transmission. Cette étude, réalisée en respectant la méthodologie européenne développée par EY, s’appuie sur un échantillon significatif d’entretiens conduits en face-à-face des équipes en charge des opérations identifiées.

La création de valeur ainsi que le poids de ses principaux déterminants sont calculés à partir des données privées historiques des PME et ETI françaises qui ont bénéficié de l’apport de capitaux propres des acteurs français du capital-transmission, membres de France Invest, en position d’actionnaires majoritaires ou disposant a minima d’une minorité de blocage, et dont les titres ont été vendus en totalité dans la période d’étude considérée. Seules les entreprises françaises respectant ces critères et qui affichent au moment de la cession un chiffre d’affaires compris entre 20 M€ et 500 M€ sont considérées comme éligibles au périmètre d’étude.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest lors d’entretiens en face-à-face des équipes en charge des opérations identifiées ; en présence d’au moins un associé d’EY et d’une personne de l’équipe des études économiques et statistiques de France Invest.

France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées. Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Sustainability / ESG / Impact
  • Responsabilité sociale / gouvernance

Rapport ESG

28 novembre 2024

France Invest a produit son deuxième rapport ESG issu de la collecte des questionnaires que les fonds de capital-investissement renseignent pour leurs LPs. Vous retrouverez dans le rapport des indicateurs sur les trois dimensions E, S et G qui concernent les sociétés de gestion et leurs participations.

Une étude basée sur les données que les fonds de capital-investissement partagent avec leurs LPs

Depuis 2022, France Invest collecte les données ESG de ses adhérents au travers des questionnaires que ces derniers renseignent pour leurs LPs.

Les questionnaires recueillis ont été établi au sein de la Commission Sustainability de France Invest et ont été adoptés par plusieurs LPs français. France Invest collecte ces questionnaires auprès de ses adhérents afin de réaliser un rapport fidèle à ce qu’ils reportent à leurs LPs.

Ce rapport a vocation à servir de benchmark pour les adhérents de France Invest et d’être un outil d’information fiable pour tous ceux qui s’intéressent aux actions des fonds de capital-investissement, d’infrastructure et de dette privée en faveur de l’ESG.

Toutes les données de ce rapport ont été recueillies par le pôle Études & Datas de France Invest et traitées en toute confidentialité.

Le rapport est réservé aux adhérents de France Invest.

Retrouvez les éditions précédentes

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  • Statistiques du capital-investissement

Activité du capital-investissement français au 1er semestre 2024

16 octobre 2024

Capital-investissement : une activité soutenue avec 14,7 Md€ investis dans l’économie au 1er semestre 2024

L’étude de France Invest et du cabinet Grant Thornton sur l’activité des acteurs du capital-investissement français (entreprises et projets d’infrastructure) révèle une stabilisation des montants levés et des investissements.

Ce bilan repose sur la participation de 337 sociétés de gestion, représentant 90 % des acteurs interrogés.

À retenir au 1er semestre 2024

14,7 Md€ ont été investis dans 1 463 entreprises et projets d’infrastructure ;
13,3 Md€ ont été levés auprès des souscripteurs ;
605 opérations de cessions ont été réalisées.

1. Investissements : un niveau d’activité stable et soutenu, tant en montants investis et qu’en nombre d’entreprises et projets d’infrastructures, comparable au 1er semestre 2023.

Capital-investissement (hors infrastructure) :

L’activité s’est concentrée sur des réinvestissements par les équipes de gestion dans les entreprises accompagnées pour soutenir leur croissance et sur des transactions secondaires. À l’inverse, nous relevons une baisse des premières ouvertures de capital (29 % contre 35 % sur la même période l’an dernier).

Avec près de 30 % des investissements, le secteur de l’industrie se distingue par son dynamisme (2,9 Md€ dans 336 entreprises). Les secteurs de la santé[1] et du numérique sont également actifs.

La part des investissements en France progresse significativement, atteignant 84 % des montants déployés contre 69 % en moyenne semestrielle depuis 2018, un signal d’attractivité des entreprises françaises.

Enfin, les opérations nécessitant des injections de fonds propres supérieures à 50 M€ se sont stabilisées par rapport au 1er semestre 2023, après le ralentissement de 2022 lié aux conditions de financement.

Infrastructure :

Le marché reste stable par rapport au 1er semestre 2023, avec une forte dynamique dans les énergies renouvelables, représentant 50 % des montants investis et 66 % des projets financés. Cette tendance se confirme chaque semestre.

L’activité reste fortement internationale, portée par des acteurs français qui figurent parmi les leaders mondiaux (71 % des montants investis et 60 % des projets financés).

2. Levées de capitaux : un marché stable avec des points de vigilance sur certains segments.

Capital-investissement (hors infrastructure) :

Les levées de capitaux se maintiennent à un niveau similaire au 1er semestre 2023 portées par la reprise des engagements des fonds de fonds et des assureurs, et plus globalement par les investisseurs d’origine française, soulignant l’intérêt renouvelé pour la classe d’actifs. Les levées en venture & growth restent à des niveaux faibles, un point d’attention pour le financement des sociétés innovantes.

Infrastructure :

Dans un marché concentré autour de quelques acteurs de grande taille, la collecte des fonds d’infrastructure est en baisse de 15 % par rapport au 1er semestre 2023 malgré la forte progression des engagements de la part des fonds de fonds. Notons que le 2nd semestre est en règle générale plus actif.

Avec 88 % des capitaux levés à l’étranger, les acteurs français de l’infrastructure maintiennent leur forte attractivité à l’international.

3. Cessions : dans un contexte toujours marqué par les incertitudes pour les acquéreurs et les vendeurs, le nombre d’entreprises cédées reste insuffisant.

Avec 600 opérations de cessions, la reprise est plus lente qu’anticipée et demeure encore faible traduisant un attentisme persistant sur le marché. Néanmoins, ce marché est lui aussi marqué par une très forte saisonnalité, avec un 2nd semestre systématiquement plus dynamique.

« Ce 1er semestre est marqué par la hausse des allocations des investisseurs institutionnels, tels que les fonds de fonds ou les assureurs, preuve de l’attractivité de notre industrie, ce dont nous nous réjouissons. En revanche les levées en venture & growth restent difficiles, un point de vigilance important. Les investissements restent stables malgré un contexte économique incertain. Parmi les satisfactions de ce semestre, nous notons la belle progression dans le secteur industriel et l’accompagnement renforcé des entreprises en portefeuille. Enfin, les cessions n’ont pas encore retrouvé leur rythme. Bien que ces tendances sur un 1er semestre ne reflètent pas forcément une année entière, elles témoignent d’un marché qui n’a pas pleinement repris sur certains segments », commente Bertrand Rambaud, président de France Invest.

Nicolas Tixier, Associé, Directeur national du Conseil Financier de Grant Thornton souligne « Le 1er semestre 2024 affiche un niveau d’activité en ligne avec le 1er semestre 2023 tant en termes de collecte que de déploiement. Le volume de cessions en repli reflète la prudence des acteurs dans un contexte d’ajustement de marché associé à un environnement économique en demi-teinte. Si la dynamique d’investissement devrait bénéficier de la baisse des taux des banques centrales, les incertitudes politiques des deux côtés de l’atlantique sont de nature à alimenter cette prudence. La création de valeur par les acteurs du capital-investissement devraient donc reposer encore quelques temps sur un travail sur le portefeuille existant au travers de consolidations et de croissances externes. Le capital-investissement confirme sa place d’acteur majeur du financement de la croissance des entreprises. »


[1] La majorité des investissements concerne la production d’équipement de santé, les biotechnologies et le secteur pharmaceutique (hors distribution).

Retrouvez toutes les études semestrielles et annuelles sur l’activité du capital-investissement français

L’étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement est réalisée en partenariat entre France Invest et Grant Thornton

Méthodologie de l’étude d’activité du capital-investissement français

France Invest et Grant Thornton élaborent les statistiques de référence du capital-investissement français et se sont associés pour réaliser une étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement. Cette étude, qui respecte la méthodologie européenne, est réalisée en interrogeant l’ensemble des sociétés et fonds de capital-investissement membres de France Invest depuis 1991. L’étude présente les tendances des levées de fonds, des investissements, et des désinvestissements au coût historique, sur une année civile ou un semestre. Le rôle de Grant Thornton est de contrôler la vraisemblance, la cohérence et l’exhaustivité des données communiquées par les membres. Aucune donnée intégrée à l’étude ne provient de sources publiques et n’a fait l’objet d’approximation.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative » (EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Démocratisation du capital-investissement

3e baromètre perception du capital-investissement auprès des particuliers

14 octobre 2024

Bpifrance et France Invest devoilent les résultats de leur dernier barometre sur la perception du capital-investissement par LES français detenteurs d’un patrimoine financier de plus de 10 000€

Bpifrance et France Invest présentent les résultats du 3e baromètre du capital-investissement réalisé auprès des particuliers. Réalisé avec l’appui d’OpinionWay, auprès d’un échantillon de plus de 2000 Français majeurs détenteurs d’un patrimoine financier de 10 000€ ou plus, représentant 70 % de la population, ce baromètre mesure la connaissance et l’appétence des Français pour l’investissement dans le non coté.

Nouveaux enseignements de cette édition

Parmi les Français qui détiennent un patrimoine financier de 10 000€ et plus, près de la moitié (44 %) dispose d’une capacité d’investissement entre 5 000€ et 25 000€. Les plus enclins à investir ne sont pas nécessairement ceux qui disposent d’une plus grande capacité à le faire (>25 000€) mais bien ces épargnants intermédiaires si le ticket d’entrée s’élève à moins de 1 000€. Les moins de 40 ans se distinguent quant à eux par leur comportement financier et leur intérêt pour le capital-investissement.

Des intentions d’investir dans le non coté supérieures chez les moins de 40 ans

Les moins de 40 ans se distinguent par un comportement financier plus entreprenant et une plus forte appétence pour le capital-investissement. En effet, 72 % d’entre eux s’intéressent aux sujets liés à la gestion financière (vs. 57 % pour l’ensemble de l’échantillon) et plus de la moitié (56 %) envisage de souscrire à un placement financier cette année, alors qu’ils sont à peine plus d’un tiers toutes générations confondues.

Concernant l’investissement dans le non coté, ce sont 81 % des moins de 40 ans qui en ont une bonne image (contre 69 %), 23 % qui ont déjà investi (vs. 10 %) et près de la moitié d’entre eux qui se dit prête à souscrire un produit de la classe d’actifs (vs. 30 %), une véritable prise de conscience du non coté pour cette tranche de la population.

Qu’attendent les Français de leurs placements financiers ?

Pour les épargnants, les premiers critères de choix d’un produit de placement, et ce quel que soit le niveau de patrimoine financier, sont : le risque de perte en capital (93 % jugent ce critère important), le niveau de rendement attendu (93 %) ainsi que les questions liées à la gestion : simplicité (92 %) et frais (91 %). La transparence du produit est également un critère important (92 %) pour les épargnants.

Le capital-investissement, une classe d’actifs qui mérite d’être mieux connue

Par manque de connaissance, les épargnants français estiment que le capital-investissement offre un ratio rendement / risque équilibré mais modéré avec un niveau de retours moins élevé que la Bourse et présente en revanche un risque proche de celui des fonds indiciels ou ETF, instruments financiers qui répliquent le cours d’un indice boursier comme le CAC 40, par exemple.

Pourtant, les résultats démontrent qu’il existe un lien de causalité entre la connaissance de la classe d’actifs et l’intention d’y souscrire : si 30 % des épargnants se disent prêts à investir en capital-investissement, ce chiffre grimpe à 64 % pour ceux qui connaissent bien la classe d’actifs et à 77 % pour ceux qui y ont déjà investi. Ces résultats confirment l’adage « le tester c’est l’adopter », déjà observé lors de la 2e édition du Baromètre avec un échantillon représentatif de Français issus des catégories socioprofessionnelles supérieures, sans critère de patrimoine.

Ces attentes exprimées par les investisseurs particuliers démontrent un fort besoin de pédagogie pour expliquer les particularités du capital-investissement, notamment ses caractéristiques de placement de long terme et la moindre liquidité, deux différences clés par rapport aux actifs dits traditionnels.  C’est à ce besoin de pédagogie que répond notamment la plateforme Épargner Autrement, lancée par Bpifrance et France Invest, pour permettre au grand public de s’informer et de s’acculturer au capital-investissement avant d’investir.

Méthodologie :

Étude quantitative :

  • Échantillon de 2 034 Français de 18 ans et plus, détenteurs d’un patrimoine financier de 10 000€ ou plus, et interrogés entre les 11 et 27 juin
  • L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, CSP et région. Les résultats ont été pondérés par ces mêmes critères. 

Historique :

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  • Sustainability / ESG / Impact

Baromètre Cleantech S1 2024

10 septembre 2024

Transition énergétique et écologique : un nombre d’opérations qui reste historiquement élevé au 1er semestre 2024 malgré un repli des montants levés

1,4 Md€ investis dans 79 opérations par les acteurs du capital-investissement

La Commission Industrie & Transition Ecologique de France Invest, Association des Investisseurs pour la Croissance, en collaboration avec le média GreenUnivers et le cabinet EY, publie son baromètre des investissements réalisés par les acteurs français du capital-investissement dans le secteur des cleantech au S1 2024.

Bertrand Rambaud, Président de France Invest, commente : « Les investissements dans la transition énergétique et écologique s’inscrivent à un haut niveau en ce premier semestre 2024 malgré un repli par rapport aux semestres précédents. Le contexte économique et financier a principalement impacté les opérations de grande taille mais nous observons que les 1ers tours et les opérations de capital-innovation sont restés dynamiques ce dont nous pouvons nous réjouir. Le secteur démontre qu’il reste un acteur majeur pour financer et accompagner les transitions comme les acteurs développant des solutions. »

Sophie Paturle, Co-Présidente de la Commission, complète « Nous avons connu une dynamique très positive ces deux dernières années et le retrait observé au cours du premier semestre ne doit pas masquer le fait que le nombre d’opérations et les montants levés sont historiquement élevés. Par ailleurs, nous notons que la dynamique autour des secteurs de la mobilité et des énergies renouvelables se confirment puisque ce sont les deux principaux secteurs du semestre, comme c’était déjà le cas au 2nd semestre 2023. »

Évolution des investissements dans la transition écologique et énergétique

Au 1er semestre 2024, les professionnels du capital-investissement (infrastructures incluses) ont financé 79 opérations dans le secteur de la transition écologique et énergétique en France pour un montant de 1,4 Md€. Bien que le nombre d’opérations réalisées soit historiquement élevé, les montants investis sont en recul par rapport au 4 semestres précédents. Ils restent toutefois supérieurs aux niveaux observés avant 2022.

Investissements par secteur au S1 2024

Quatre secteurs se distinguent particulièrement au 1er semestre 2024 : la mobilité, les énergies renouvelables, l’hydrogène, et l’efficacité énergétique.

Dans la lignée du 2nd semestre 2023, la mobilité est le premier secteur de la première moitié de l’année 2024 avec notamment des investissements dans le sous-secteur des bornes de recharge (Electra, Greenspot, Gireve). Deux opérations se sont distinguées par leur taille au 1er semestre 2024 :

  • Electra, réseau de recharge rapide pour véhicules électriques, qui réalise une série B pour un montant de 304 M€ auprès de PGGM, Eurazeo, Rive Private Investment, 574 Invest (groupe SNCF), Serena, Bpifrance ;
  • HysetCo, acteur majeur de la mobilité hydrogène qui installe des stations de distribution d’hydrogène et qui dispose d’une offre de location de véhicules hydrogène, a reçu 200 M€ de la part de Hy24, Eiffel Investment Group et RAISE.

Il est à noter que les montants investis et le nombre d’opérations dans les énergies renouvelables sont en baisse par rapport au record du 2nd semestre 2023 mais s’inscrivent néanmoins à un haut niveau.

Investissements par stade de maturité en 2023

Au 1er semestre 2024, les 1ers tours et les opérations de capital-innovation (en montants et en nombre) se maintiennent à haut niveau. En l’absence d’opérations de grande taille, les montants en capital-développement sont en baisse (- 71 % en montants par rapport au S2 2023).

Le top 3 des opérations du S1 2024

Le baromètre des levées de fonds dans le secteur de la transition écologique en France pour le S1 2024 est disponible sur les sites de France Invest (www.franceinvest.eu), de GreenUnivers et d’EY.


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