Communiqués et études

2023

dette privée

Études

Communiqué de presse

18 mars 2024

Étude d’activité des fonds de dette privée en France en 2023

Les fonds de dette privée en France : un niveau d’activité historiquement élevé malgré une baisse des levées et des investissements en 2023

France Invest, Association des Investisseurs pour la Croissance, et Deloitte présentent la 7e édition de l’étude d’activité des fonds de dette privée1 en France, qui concerne le financement privé des entreprises et les projets d’infrastructure.

L’étude France Invest x Deloitte interroge les fonds français et les structures internationales ayant un bureau ou une équipe dédiée en France. 92 % des 61 structures interrogées ont répondu à l’étude, soit 56 répondants.

À retenir :

  • 9,5 Md€ levés par les fonds gérés en France (-25 % vs 2022) qui viendront financer en dette privée des entreprises et des projets d’infrastructure ;
  • 13,9 Md€ investis (-32 % vs 2022) dans 418 opérations (-11 % vs 2022 en nombre). Ces chiffres incluent le déploiement des Obligations Relance.

Dans un contexte économique et géopolitique plus contraint, et après deux années post-covid particulièrement dynamiques, le ralentissement de l’activité des fonds de dette privée en 2023 n’est pas surprenant. Il s’explique par le durcissement des conditions de financement et par une plus grande incertitude économique. Ces deux facteurs ont entrainé un allongement des durées de réalisation des opérations et une diminution du nombre d’opérations concrétisées, notamment sur le large cap. L’adaptation des acteurs à de nouvelles conditions de marché a permis une reprise de l’activité et un rebond au 2d semestre. Les levées et les investissements restent ainsi historiquement élevés

Selon les données du Private Debt Deal Tracker de Deloitte incorporée à l’étude, le marché français reste très dynamique permettant même à la France de devenir en 2023 le premier pays européen en nombre d’opérations, devant le Royaume-Uni (170 opérations en France contre 158 au R-U).

L’étude réalise deux focus : l’un sur le financement des entreprises, l’autre, sur les projets d’infrastructure.

➡️ Concernant la dette privée dans les entreprises

Levées des véhicules gérés en France :

  • Les levées atteignent 6,8 Md€ (-37 % vs 2022), un niveau en deçà des années 2021 et 2022 mais supérieur aux moyennes historiques ;

Investissements :

  • Les investissements s’élèvent à 12,7 Md€ (-34 % vs 2022), dont 1,3 Md€ par les Obligations Relance.
  • Ils ont été affectés à 387 opérations (-11 % vs 2021), dont 124 opérations réalisées via les Obligations Relance.
  • La taille moyenne des opérations diminue et atteint 33 M€ (-25 % vs 2022), en lien avec la diminution du nombre d’opérations de capital-transmission (98 opérations en 2023 contre 138 en 2022) qui concentrent la majorité des montants investis
    (5,9 Md€ en 2023 contre 9,9 Md€ en 2022).
  • La France reste un marché attractif pour les investisseurs étrangers : 57 % des montants investis en 2023 vs 44 % en 2022 (et 25 % des opérations réalisées vs 18% en 2022)

Zoom sur les Obligations Relance : ce dispositif de place, conçu en 2021 avec le concours de France Invest et de France Assureurs a continué à se déployer permettant à 1,3 Md€ d’être investis dans 124 entreprises (1,1 Md€ investis dans 121 entreprises en 2022) par 7 groupements rassemblant 33 sociétés de gestion.

Zoom sur les critères ESG : pour la deuxième année consécutive, l’étude France Invest x Deloitte s’intéresse à la mise en place d’instruments Sustainability Linked Loans (SLL) dans le cadre des opérations de dette privée d’entreprise.

49 % des transactions réalisées en France ont fait l’objet de la mise en place d’un ou plusieurs indicateurs ESG qui peuvent conduire à une variation du taux d’intérêt pour l’emprunteur, contre 44 % en 2022. Cette proportion et cette progression montrent la montée en puissance de la prise des critères extra-financiers dans les opérations de financement.

➡️ Concernant la dette privée dans les projets d’infrastructure

Levées des véhicules gérés en France :

  • 2,7 Md€ levés, une progression par rapport à 2022 (+48 %) portée par une levée de grande taille

Investissements :

  • 1,2 Md€ investis dans 31 projets d’infrastructure – des chiffres en faible évolution (+11 % en montants et –14 % en nombre vs 2022).
  • Le deuxième semestre a concentré 77 % des opérations réalisées, signe d’un marché qui s’est ajusté en cours d’année ;
  • Le ticket moyen progresse fortement en un an de 31 M€ en 2022 à 39 M€ en 2023
Seront publiés le 26 mars 2024 les montants globaux de l’année 2023
pour le capital-investissement, l’infrastructure et la dette privée.

La Commission Dette Privée de France Invest est présidée par Cécile Mayer-Lévi et Édouard Veber.


[1] La dette privée est une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire.

Retrouvez toutes les études d’activité sur la dette privée

L’étude sur l’activité des fonds de dette privée est réalisée en partenariat entre France Invest et Deloitte

Méthodologie de l’étude d’activité des fonds de dette privée

L’étude d’activité des fonds français de dette privée réalisée par France Invest et Deloitte a été publiée pour la première fois en 2018. Elle couvre l’activité des membres de la Commission Dette Privée de France Invest créée en 2016. Cette Commission rassemble les membres représentant l’essentiel des acteurs de l’investissement en dette privée implantés en France. La dette privée est, pour les entreprises et les investisseurs en capital, une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire. Le terme utilisé en anglais pour parler de la dette privée est private debt. L’étude s’inscrit dans le cadre de l’Alternative Lender Deal Tracker developpé par Deloitte. L’ALDT est une base de données qui couvre l’activité de la dette privée en Europe. France Invest s’est rapproché de l’expertise de Deloitte pour mener à bien cette étude. Elle offre un aperçu unique des montants levés par les fonds français de dette privée, des montants investis en France et du nombre d’entreprises qui ont recours à cette solution de financement.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres de la Commission Dette Privée de France Invest, via l’envoi d’un questionnaire. France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

sustainability

énergie

transition

climat

environnement

cleantech

29 février 2024

Baromètre Cleantech 2023

Transition énergétique et écologique : 2023, une nouvelle année de forte croissance marquée par la montée en puissance des énergies renouvelables

4,4 Md€ investis dans 181 opérations par les acteurs du capital-investissement

La Commission Industrie & Transition Ecologique de France Invest, Association des Investisseurs pour la Croissance, en collaboration avec le média GreenUnivers et le cabinet EY, publie son baromètre des investissements réalisés par les acteurs français du capital-investissement dans le secteur des cleantech pour l’année 2023.

Bertrand Rambaud, Président de France Invest, commente : « Dans un contexte où les investissements dans la transition écologique et énergétique sont majeurs dans notre société, nous nous réjouissons que les investissements dans les technologies vertes poursuivent leur croissance. Le nombre d’opérations et les montants investis atteignent des niveaux jamais atteints depuis la création du baromètre. »

Sophie Paturle, Co-Présidente de la commission, complète « Les enjeux énergétiques portent le dynamisme des investissements comme en témoigne la forte progression des opérations dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La hausse des 1ers tours de table est aussi le signe d’une prise de risque de la part des acteurs français du capital-investissement qui tiennent à être au rendez-vous du financement de la transition écologique et énergétique. »

Évolution des investissements dans la transition écologique et énergétique

En 2023, ce sont 181 opérations de financement qui ont été réalisées par les professionnels du capital-investissement (infrastructures incluses) dans le secteur de la transition écologique et énergétique en France pour un montant de 4,4 Md€. Malgré des conditions de financement plus difficiles en 2023, le marché confirme son accélération.

Investissements par secteur en 2023

Le secteur des énergies renouvelables est de loin le premier secteur en 2023 à la fois en nombre d’opérations (22 % des opérations de l’année, x 3 par rapport à 2022) et en montants investis (48 % des montants de l’année, x 4,6 par rapport à 2022). Cette augmentation est portée par de grosses opérations réalisées par des développeurs et producteurs d’énergies renouvelables dont les deux plus importantes en 2023 sont :

  • Amarenco, déjà accompagnée par des fonds de capital-investissement (Tikehau) : développeur et producteur indépendant d’énergie verte, essentiellement basée sur des solutions solaires photovoltaïques et d’optimisation de consommation, qui a levé 300 M€ auprès de Arjun Infrastructure Partners.
  • Neoen, qui a levé 750 M€ en 2023 pour financer son plan d’investissement 2023-2025, dont 260 M€ auprès d’Impala.

Notons aussi en tête de classement les secteurs de la mobilité, portée par la plus grosse opération de l’année (Verkor) et de l’efficacité énergétique (ou décarbonation). Dans ce dernier secteur, citons par exemple, Aledia, entreprise française située près de Grenoble qui développe une nouvelle génération de LED plus efficaces, ou Effy, entreprise spécialisée dans les travaux de rénovation énergétique de particuliers qui a levé 20 M€.

Investissements par stade de maturité en 2023

L’année 2023 se démarque aussi par le nombre de 1ers tours réalisés et les montants déployés à l’occasion de ces investissements : 65 opérations cumulent ainsi 331 M€ d’investissements. Le ticket moyen lors de ces opérations s’élève à 5,1 M€ contre 3,9 M€ en 2022.

Comme observé les années précédentes, le segment du capital-innovation est le plus dynamique en volume et le capital-développement est le plus important en valeur.

Le top 3 des opérations de l’année 2023

Le baromètre des levées de fonds dans le secteur de la transition écologique en France pour 2023 est disponible sur les sites de France Invest (www.franceinvest.eu), de GreenUnivers et d’EY.


Historique des baromètres Cleantech

23 janvier 2024

Rapport ESG

Communiqués et études

capital-investissement

emploi

croissance

14 décembre 2023

Croissance et création d’emplois

Emplois créés, croissance du chiffre d’affaires dans les entreprises accompagnées par les acteurs du capital-investissement français : publication des éditions 2022

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent l’étude sur les start-up, les PME et ETI françaises accompagnées par les acteurs du capital-investissement français : la 20ème édition de l’étude sur la croissance et la création d’emplois.

À retenir

+14,2 % de chiffre d’affaires et 104 050 emplois nets créés en 2022 :  des indicateurs en phase avec un environnement de fort rebond post-Covid démarré en 2021

L’étude porte sur un échantillon de 4 050 entreprises, parmi les 10 000 entreprises accompagnées par les acteurs du capital-investissement français (dont 7 965 françaises).

Ces données à fin 2022 ne présagent pas des résultats de l’étude à fin 2023, à l’issue d’une année qui aura connu de fortes tendances inflationnistes. Ils confirment néanmoins le dynamisme des entreprises accompagnées par les acteurs du capital-investissement français.

Chiffre d’affaires en hausse de 14,2 % vs 5,5 % pour le PIB français

  • En ligne avec l’année 2021, l’année 2022 boucle une phase de dynamisme post-Covid avec une forte croissance mais aussi des effets volume et des effets prix qui ont accentué la tendance positive.
  • Notre échantillon de 4 000 entreprises (start-up, PME et ETI) françaises accompagnées par les acteurs du capital-investissement a réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 292 Md€ en 2022. Ce chiffre d’affaires est en hausse de +14,2 % à comparer à une hausse du PIB de +5,5 %. La hausse du chiffre d’affaires atteint +19,3 % si l’on tient compte des effets des croissances externes.
  • La croissance du chiffre d’affaires s’observe sur l’ensemble des secteurs d’activité et plus particulièrement dans le domaine de l’énergie, ce qui s’explique à la fois par une forte dynamique de ce secteur et par un effet prix.
  • Tous les segments sont en croissance et particulièrement ceux du venture et du growth.

Plus de 330 000 emplois nets créés en 5 ans (2017 – 2022)

  • Les entreprises de l’échantillon emploient 1,5 millions de collaborateurs (vs. 18 millions de salariés français dans le secteur privé marchand fin 2022).
  • 104 050 emplois nets ont été créés en 2022, soit une hausse de +6,9 % sur un an (hors effet des croissances externes), à comparer à +1,8 % pour l’emploi global dans le secteur marchand français et +3 % pour le marché de l’emploi dans les pays de l’OCDE.
  • Tous les secteurs d’activité et toutes les tailles d’entreprises partagent cette tendance, en particulier le secteur de l’industrie, très dynamique, qui pèse pour 47 % des emplois créés en 2022. Notons pour les PME une hausse de +11,4 % des emplois créés.
  • Ce sont plus de 330 000 emplois nets qui ont été créés entre 2017 et 2022, soit une progression moyenne annuelle de +4,7 % vs à +1,3 % le secteur marchand français et +0,9 % pour les pays de l’OCDE.

Retrouvez toutes les études sur la croissance et la création d’emplois

L’étude sur la croissance et la création d’emplois est réalisée par France Invest en partenariat avec EY.

Méthodologie de l’étude sur la croissance et la création d’emplois

Depuis 2003, France Invest et EY ont souhaité évaluer les caractéristiques des entreprises françaises accompagnées par le capital-investissement sous toutes ses formes : capital-innovation, capital-développement, capital-transmission et capital-retournement, et réaliser une analyse dynamique en calculant la croissance de leurs effectifs et de leurs chiffres d’affaires.

L’enquête est conduite auprès de l’ensemble des membres actifs de France Invest. Cette étude porte sur l’ensemble des entreprises détenues en portefeuille par les membres, qu’elles aient été détenues ou non sur tout ou partie de la période. L’effet éventuel lié aux acquisitions ou cessions réalisées par ces entreprises a été corrigé lorsque l’information était disponible.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations présentes dans la base ont été systématiquement vérifiées par EY. Les taux de croissance des effectifs et des chiffres d’affaires sont calculés pour les entreprises françaises, dont l’ensemble des données requises est complet sur deux années.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative » (EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

capital-investissement

valeur

14 décembre 2023

Création de valeur

Décryptage des leviers de création de valeur dans les entreprises accompagnées par les acteurs du capital-investissement français : publication des éditions 2022

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent l’étude sur les start-up, les PME et ETI françaises accompagnées par les acteurs du capital-investissement français : la 9ème édition de l’étude sur les déterminants de la création de valeur.

L’étude sur la création de valeur valide depuis 2012 les mécanismes de à l’œuvre dans les entreprises ayant ouvert leur capital à un fonds. Elle conforte dans la durée la constance dans les composantes de la valorisation des entreprises accompagnées et ainsi la résilience à moyen et long terme du modèle.

Les composantes de la valeur créée

L’étude analyse les composantes de la création de valeur dans les PME et ETI françaises qui ont bénéficié de l’apport de capitaux propres de la part de fonds de capital-investissement, adhérents de France Invest, actionnaires majoritaires ou disposant a minima d’une minorité de blocage, et qui ont vendu leurs titres en totalité entre 2013 et 2022.

La création de valeur, mesurée par la progression de la valeur des titres, dans les 407 entreprises qui composent l’échantillon analysé, se décompose en 3 effets :

  • Pour 67 % par le développement des résultats des entreprises accompagnées, qui s’explique lui-même par la croissance organique des chiffres d’affaires (à hauteur de 52 %), par l’apport de la croissance externe (à hauteur de 34 %) et, dans une moindre mesure, par l’amélioration des taux de marges (à hauteur de 14 %).
  • Pour 37 % par l’évolution du « multiple d’acquisition » entre l’entrée et la sortie : les entreprises accompagnées ont connu une forte croissance et ont su renforcer de leur positionnement stratégique.
  • Dans une proportion marginale par l’effet de l’endettement ; cette année cependant l’absence de désendettement a un effet légèrement négatif (les entreprises ont contracté de la dette pour financer leurs acquisitions)

A noter aussi : 99 % de taux d’adhésion des salariés à l’entrée d’un fonds et au choix du repreneur

Dans les entreprises concernées, le comité d’entreprise a rendu un avis favorable ou neutre à l’entrée des fonds (99 %), comme sur le choix du repreneur à la sortie (99 %).

Retrouvez toutes les études sur la création de valeur dans les PME et ETI françaises accompagnées dans leur transformation par les acteur français du capital-investissement

L’étude sur la création de valeur est réalisée par France Invest en partenariat avec EY. Elle s’inspire de l’étude « European PE exits » conduite depuis 2005 par EY sur les opérations majoritaires du marché des Large Caps européennes.

Méthodologie de l’étude sur la création de valeur

France Invest et EY s’associent pour mesurer le poids des principaux facteurs déterminants de la performance des PME et ETI françaises (MidMarket) accompagnées par des fonds de capital-transmission. Cette étude, réalisée en respectant la méthodologie européenne développée par EY, s’appuie sur un échantillon significatif d’entretiens conduits en face-à-face des équipes en charge des opérations identifiées.

La création de valeur ainsi que le poids de ses principaux déterminants sont calculés à partir des données privées historiques des PME et ETI françaises qui ont bénéficié de l’apport de capitaux propres des acteurs français du capital-transmission, membres de France Invest, en position d’actionnaires majoritaires ou disposant a minima d’une minorité de blocage, et dont les titres ont été vendus en totalité dans la période d’étude considérée. Seules les entreprises françaises respectant ces critères et qui affichent au moment de la cession un chiffre d’affaires compris entre 20 M€ et 500 M€ sont considérées comme éligibles au périmètre d’étude.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest lors d’entretiens en face-à-face des équipes en charge des opérations identifiées ; en présence d’au moins un associé d’EY et d’une personne de l’équipe des études économiques et statistiques de France Invest.

France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées. Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

1er semestre

2023

activité

capital-investissement

infrastructure

18 octobre 2023

Activité du capital-investissement français au 1er semestre 2023

Des investissements toujours soutenus dans les start-up, PME et ETI, en particulier dans les territoires, et des levées qui reviennent à leurs niveaux d’avant Covid

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui l’activité pour le premier semestre 2023 des acteurs du capital-investissement français (entreprises et projets d’infrastructure). Ce bilan d’activité fait encore une fois référence : 318 sociétés de gestion y ont en effet participé (soit un taux de couverture de 90 %).

Bertrand Rambaud, président de France Invest, commente : « Malgré des indicateurs en retrait, l’activité de notre industrie, pour ce premier semestre, est restée soutenue dans un contexte macroéconomique plus complexe. Après deux années de rattrapage et de dynamique historiquement intenses, les indicateurs d’activité retrouvent des niveaux d’avant Covid. Les souscriptions, en baisse par rapport à la période récente, sont plus longues à se concrétiser mais se poursuivent, dans un environnement international de liquidité plus contraint. Les plus grosses levées de fonds sont les plus affectées par ces évolutions, les autres demeurant dynamiques. On peut toutefois se réjouir de relever que les investissements, dont le nombre est resté très élevé, notamment en régions, témoignent de l’activité de nos adhérents pour accompagner toujours plus de start-up, PME et ETI dans leurs projets de croissance et de transformation et jouer ainsi leur rôle de renforcer durablement l’économie. »

En bref

  • 1 398 entreprises et projets d’infrastructure ont bénéficié de 13,1 Md€ d’investissement au S1 2023, des montants en retrait – en rapport avec le ralentissement constaté sur le segment des opérations de plus de 50 M€. Le marché reste néanmoins actif au S1 2023 en nombre d’opérations, avec un renforcement de l’activité dans les régions (hors Île-de-France) : investissements en hausse de 25 % en montants et 4 % en nombre en régions par rapport aux moyennes historiques.
  • 12,5 Md€ ont été collectés auprès des souscripteurs : les levées atteignent les moyennes de long terme, en recul par rapport aux deux dernières années du fait notamment de l’absence de levées de grande taille.
  • Ces chiffres d’activité du S1 2023 s’inscrivent dans un contexte macroéconomique plus complexe, après deux années post-covid très dynamiques, et sur un marché dans lequel les opérations de grande taille demandent plus de temps pour se concrétiser.
  • Les family offices et les personnes physiques confirment leur intérêt croissant pour le capital-investissement (hors infrastructure).

1. Sur les investissements : toujours plus d’entreprises accompagnées, ce qui témoigne d’un marché dynamique, particulièrement sur le segment du mid cap

Le volume d’opérations témoigne d’un marché dynamique, particulièrement sur le segment du mid cap (tickets entre 5 et 50 M€ : +21 % en nombre d’opérations vs moyenne S1 2016–S2 2022). La baisse en valeur correspond au ralentissement actuel sur le marché des transactions supérieures à 50 M€.

Un marché actif aux multiples atouts :

  • Un renforcement de l’activité dans les régions (hors Île-de-France) : investissements en hausse de 25 % en montants et 4 % en nombre en régions par rapport aux moyennes historiques.
  • Certaines régions se détachent par leur volume d’activité : la région Auvergne-Rhône-Alpes (118 opérations), la Nouvelle-Aquitaine (70), les Hauts-de-France (63) et l’Occitanie (59).
  • Un nombre d’opérations en hausse notable dans les secteurs de l’industrie et de la santé (+11 % et +9 % au S1 2023 par rapport aux moyennes historiques).
  • Les énergies renouvelables sont le premier secteur d’investissement des fonds d’infrastructure : 40 % des montants investis et 66 % des opérations réalisées.
  • Des investissements en capital-innovation (venture) qui restent à un niveau très élevé, au-dessus des niveaux historiques (+21 % en montants et +11 % en nombre d’entreprises accompagnées).
  • Un nombre d’entreprises accompagnées en capital-transmission stable et historiquement élevé.

2. Sur les levées : dans le prolongement du S2 2002, des collectes en retrait, après deux années post-covid très dynamiques, mais en ligne avec les moyennes de long terme, et des montants toujours importants, malgré l’absence de levées de très grande taille (supérieures à 1 Md€).

D’une manière générale, les levées sont plus longues à finaliser : les fonds ayant atteint leur cible de levée au S1 2023 ont mis en moyenne 7 mois de plus à clore leurs levées que ces dernières années (S1 2016 – S2 2022).

Les levées sur le marché de l’infrastructure diminuent en l’absence de levées de grande taille : ce constat est à nuancer au vu de la concentration du marché autour d’un petit nombre d’acteurs de taille importante qui ne lèvent pas des capitaux chaque année, et de l’activité soutenue ces dernières années.

La part des investisseurs internationaux dans les souscriptions se maintient à 51 % et confirme l’attractivité du marché français.

En ligne avec les tendances de deux dernières années, les family offices et les particuliers confirment leur intérêt et restent très actifs. Ce phénomène mondial s’accélère en France, la maturité du marché français du capital-investissement permettant désormais une plus grande accessibilité de la classe d’actifs aux investisseurs non-professionnels.

3. Sur les cessions

Sur les cessions, un recul mesuré en nombre est observé, un peu plus marqué en valeur compte tenu de l’incertitude du contexte marquant notamment le retrait des grandes opérations, des conditions et de l’accès au financement qui se sont durcies, et d’un allongement de la durée de mise en œuvre des opérations.

Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton souligne : « Le premier semestre 2023 retrouve un niveau d’activité conforme aux tendances observées avant la crise Covid, mais marque un pas comparé aux deux années de rattrapage qui ont animé le marché du capital-investissement. Le niveau de collecte est globalement bien orienté. La France continue d’être attractive pour les investisseurs étrangers et le marché bénéfice de l’engouement des personnes physiques et family offices qui restent sur la période des investisseurs actifs. Les opérations de taille moyenne, en progression de 20 %, ont animé les investissements de la période. Les grandes opérations ont quant à elles été plus rares en raison de l’allongement des processus d’exécution et du durcissement des conditions de financement. Dans un environnement macro-économique incertain, le capital-investissement demeure un acteur majeur du financement de la croissance des entreprises. »

Retrouvez toutes les études semestrielles et annuelles sur l’activité du capital-investissement français

L’étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement est réalisée en partenariat entre France Invest et Grant Thornton

Méthodologie de l’étude d’activité du capital-investissement français

France Invest et Grant Thornton élaborent les statistiques de référence du capital-investissement français et se sont associés pour réaliser une étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement. Cette étude, qui respecte la méthodologie européenne, est réalisée en interrogeant l’ensemble des sociétés et fonds de capital-investissement membres de France Invest depuis 1991. L’étude présente les tendances des levées de fonds, des investissements, et des désinvestissements au coût historique, sur une année civile ou un semestre. Le rôle de Grant Thornton est de contrôler la vraisemblance, la cohérence et l’exhaustivité des données communiquées par les membres. Aucune donnée intégrée à l’étude ne provient de sources publiques et n’a fait l’objet d’approximation.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative »(EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

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régions

territoires

Études

capital-investissement

16 octobre 2023

Le capital-investissement par région

Les dernières études du capital-investissement en région

France Invest a décidé de se rendre de manière régulière en province pour aller à la rencontre des acteurs régionaux – investisseurs en capital, entrepreneurs, représentants politiques et économiques, journalistes. Ces séminaires sont l’occasion de faire un point sur l’actualité du capital-investissement, les tendances du marché tant sur le plan national qu’au niveau régional, l’action de France Invest.

Communiqués et études

Études

Communiqué de presse

capital-investissement

06 octobre 2023

2ème baromètre perception du capital-investissement et plateforme “Épargner autrement”

Bpifrance et France Invest dévoilent le 2ème baromètre réalisé auprès des particuliers sur leur perception du capital-investissement et lancent “Épargner autrement”, une plateforme en ligne pédagogique pour mieux comprendre cette classe d’actifs.

Un an après le 1er baromètre, Bpifrance et France Invest s’associent et présentent les résultats de son évaluation inédite. Ce baromètre réalisé, avec l’appui d’OpinionWay, auprès de 1 000 personnes représentatives de la catégorie CSP+ en France, mesure la connaissance et l’appétence des particuliers pour l’investissement dans le non coté. Nouvel enseignement : les « jeunes actifs » (de 30 à 39 ans) montrent un enthousiasme particulier pour cette classe d’actifs et deviennent des « early adopters » (pour 54 % d’entre eux).

Sur la base des tendances observées dans la 1ère édition du baromètre et confortées par cette nouvelle étude, Bpifrance et France Invest lancent ce jour une plateforme pédagogique en ligne. Destinée au grand public, elle rend accessibles toutes les informations nécessaires et utiles avant d’investir dans les entreprises non cotées : 

👉 Epargner-autrement.fr

Pensée comme une boîte à outils, cette plateforme répond aux attentes formulées par le grand public en lui donnant toutes les clés pour décrypter et mieux comprendre le capital-investissement. Cette plateforme a en effet été développée sur la base des retours des investisseurs particuliers interrogés lors de deux focus groupes. 

Dans un contexte où 68 % des CSP+ considèrent leur situation financière confortable et estiment même davantage pouvoir épargner et investir qu’en 2022, faire connaître et expliquer les spécificités d’une classe d’actifs comme le capital-investissement, attractive sur le long terme pour les particuliers, et leur permettre ainsi de diversifier leur épargne est un enjeu essentiel pour l’écosystème. 

Bertrand Rambaud, Président de France Invest commente : « Le capital-investissement est un pont entre l’épargne et les entreprises non cotées. Aujourd’hui, seulement 0,01 % de l’épargne des Français est placée en capital-investissement. C’est beaucoup trop peu, alors que les projets de croissance et de transformation de nos entreprises sont importants et demandent des moyens colossaux. Notre responsabilité est d’accompagner l’intérêt des particuliers pour un investissement qui offre du sens et du rendement et d’aider à structurer ce marché de l’investissement dans le non coté pour les épargnants. »

Adeline Lemaire, Directrice exécutive Fonds de fonds de Bpifrance ajoute : « Les résultats de notre baromètre le prouvent : l’intérêt des particuliers pour investir dans le capital-investissement est croissant, et cela résulte de nos efforts collectifs avec l’écosystème depuis ces dernières années. Dans la continuité de notre action visant à permettre au plus grand nombre d’investir dans des entreprises françaises non cotées, poumons économiques de notre pays, nous souhaitons aux côtés de France Invest donner aux investisseurs particuliers l’accès à une information claire et transparente sur cette classe d’actifs. »

Le capital-investissement, une classe d’actifs qui gagne en notoriété

Même si le capital-investissement reste encore mal connu, les indicateurs progressent en 2023 : 

Sur deux principaux indicateurs clés : 27 % des répondants indiquent “bien connaître” la classe d’actifs (+7 points vs 2022) et 11 % déclarent avoir déjà investi (+4 points). Cette progression démontre que les initiatives menées par l’écosystème commencent à porter leurs fruits et que le capital-investissement gagne en notoriété auprès des particuliers investisseurs.

L’image de la classe d’actifs s’améliore et gagne 5 points pour atteindre 69 % de perception positive, avec notamment un bond chez les jeunes (moins de 30 ans) à 83 %. Par ailleurs, le capital-investissement est jugé plus accessible (60 % + 10 points par rapport à 2022) et davantage en adéquation avec les attentes des CSP+ (54 % + 9 points). Une image encore meilleure auprès des jeunes et des ambassadeurs qui ont déjà investi dans le passé.

Des intentions d’investir dans le non coté en hausse chez les CSP+

Autre résultat illustrant l’intérêt grandissant des particuliers pour la classe d’actifs : les intentions d’investir augmentent, avec 37 % des répondants, soit +8 points par rapport à 2022. Plus d’un tiers des CSP+ n’ayant jamais investi précédemment dans le non coté déclarent avoir l’intention de le faire, (+6 points vs 2022) et 84 % des ambassadeurs (ayant déjà investi) avec une intention plus forte, ce qui confirme l’adage de 2022 : « Tester c’est l’adopter ».

Le caractère concret du placement reste le principal atout différenciateur (pour 75 % des répondants). L’accès à des informations tangibles sur les entreprises du portefeuille, via des reportings transmis aux souscripteurs, est également considéré rassurant par les particuliers interrogés.

Quel serait le produit idéal pour les particuliers ?

Les CSP+ intéressés pour investir dans un produit de capital-investissement plébiscitent un ticket d’entrée de moins de 1 000 euros (médiane de 800 euros). L’horizon de placement proposé par le marché (6 à 10 ans) est vu comme un frein et les particuliers souhaitent l’abaisser à moins de 5 ans. 

Ces attentes exprimées par les investisseurs particuliers démontrent le fort besoin de pédagogie pour expliquer les caractéristiques intrinsèques de la classe d’actifs, notamment la durée du placement, plus longue que pour d’autres, une liquidité moindre ou le risque de perte en capital. C’est à ce besoin de pédagogie que répond la plateforme “Épargner Autrement” : permettre au grand public de s’informer et de s’acculturer au capital-investissement avant d’investir.

Méthodologie :

Étude quantitative :

  • Échantillon de 1 000 Français de 18 ans et plus, faisant partie des catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+).
  • L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, CSP et région. Les résultats ont été pondérés par ces mêmes critères. 
  • Les interviews ont été réalisées du 10 au 24 juillet 2023. 

Étude qualitative :

  • Deux focus groupes de 2 heures avec 6 participants : profils CSP+ disposant d’au moins 25 K€ de patrimoine, dont 10 K€ à investir, réalisés entre le 6 et le 7 septembre 2023

Communiqués et études

2022

performance

capital-investissement

infrastructure

05 juillet 2023

Performance nette du capital-investissement à fin 2022

Capital-investissement : des performances robustes sur longue période, qui surperforment les autres classes d’actifs

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 29ème édition de leur étude annuelle sur la performance nette à fin 2022 des acteurs français du capital-investissement (fonds de capital-investissement et d’infrastructure).

Enseignements clés :

1) À fin 2022, des performances robustes (14,2 % nets par an sur 10 ans)
2) Un léger retrait sur l’année (performance sur 3 ans à 15,2 % net par an contre 19,5 % à fin 2021, année de fort rebond)
3) Des performances supérieures à toutes les autres classes d’actifs sur longue période, qui démontrent la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées à travers les cycles

Bertrand Rambaud, président de France Invest commente : « Après une année 2021 de fort rebond à la sortie de la crise sanitaire, l’année 2022 marque une forme de retour à la moyenne. La légère baisse des rendements observée cette année s’explique par un repli du secteur de la tech, un environnement économique plus incertain et des tensions inflationnistes. A plus long terme, la profession continue à délivrer à ses souscripteurs des performances robustes qui dépassent celles de toutes les autres classes d’actifs sur longue période. Au travers des cycles, les entreprises accompagnées s’adaptent et préservent la dynamique de création de valeur de leurs activités. C’est par ce biais que le capital-investissement français participe à renforcer durablement notre économie. »

A/ Des performances toujours très robustes sur longue période

À fin 2022, et malgré un environnement plus incertain sur les derniers mois, les performances sur longue période se consolident à un niveau élevé et stable, à 14,2 % par an sur 10 ans[1].

L’année 2022 a été marquée par des évolutions macroéconomiques (inflation, hausse des taux d’intérêts, hausse des coûts de l’énergie, baisse des marchés financiers…) qui ont ramené la situation économique à la normale après la forte reprise observée en 2021. Le repli du secteur de la tech et l’ajustement global des valorisations sur tous les segments sont également à prendre en considération. Comme attendu dans ce contexte, les rendements du capital-investissement à fin 2022 diminuent légèrement.

B/ Des performances supérieures à toutes les autres classes d’actifs sur longue période, qui démontrent la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées à travers les cycles

Le capital-investissement surperforme, sur longue période, toutes les autres classes d’actifs.

Quel que soit le segment retenu (venture & growth, capital-développement, capital-transmission, véhicules mixtes, fonds d’infrastructure), les performances de long terme s’établissent à des niveaux élevés.

Cette surperformance témoigne de la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées, et de la capacité des fonds de capital-investissement à accompagner à moyen et long terme les participations pour mieux performer au travers des cycles économiques.

« La performance 2022 du capital-investissement mesurée sur 10 ans (14,2%) quoiqu’en légère érosion par rapport à l’année dernière maintient un écart de rendement significatif de l’ordre de 4 points par rapport aux indices boursiers CAC 40 ou CAC All Tradable » souligne Stéphane Vignals, associé EY Strategy and Transactions. « Ceci démontre la résilience du capital investissement au travers des cycles économiques et la capacité des acteurs du capital investissement à avoir accompagné efficacement les équipes de management des entreprises dans lesquelles ils investissent dans la situation de tensions inflationniste et géopolitique que nous avons connue en 2022. » ajoute Stéphane Vignals

Référence Méthodologique : Voir note de bas de page[2]


[1] Au regard de la durée de vie moyenne des véhicules (entre 8 et 10 ans) et du temps long des investissements, la performance finale des véhicules se construit à long terme : les indicateurs de performance les plus pertinents sont ceux qui concernent des horizons d’au moins 5 ans, particulièrement les performances à horizon de 10 ans ou depuis l’origine.

[2] Nota : Périmètre 2022 et rappel de la méthode de calcul 

Comme pour les études des années antérieures, l’édition 2022 est fondée sur des données largement représentatives du marché français : elle couvre près de 900 véhicules gérés par 146 sociétés de gestion. Le nombre de véhicule couverts est en forte croissance depuis 2017. Au-delà de la croissance du marché et du nombre d’acteurs, il s’explique également par la pérennité des acteurs qui ont fait la preuve de bonnes performances répétées auprès de leurs souscripteurs. 

Pour mémoire, l’indicateur principal de performance utilisé dans l’étude est le Taux de Rendement Interne (TRI) : Le TRI mesure rendement annuel d’un fonds de capital-investissement pour un souscripteur. Il tient compte des flux (appels de fonds et distributions) et de la valeur nette de l’actif (NAV) des véhicules, et son calcul inclut l’impact du temps. Entrent dans le calcul de la performance :

  • Les distributions de capitaux aux souscripteurs des fonds (LPs), issues des cessions réalisées ; 
  • La valorisation (NAV) des véhicules d’investissement, qui répond au cadre réglementaire de la profession en vigueur 

Ces performances s’entendent pour les investisseurs institutionnels des sociétés de gestion, nettes de frais et hors de coûts de distribution.

Retrouvez toutes les statistiques de performance du capital-investissement français

L’étude sur la performance nette du capital-investissement français est réalisée par France Invest en partenariat avec EY

  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2021
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2020
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2019
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2018
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2017
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2016
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2015
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2014
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2013
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2012

Méthodologie et définitions de l’étude de performance

France Invest et EY s’associent depuis 1994 pour mesurer la rentabilité du capital-investissement français à travers la réalisation d’une étude sur la performance nette. Cette étude, réalisée en respectant la méthodologie européenne, s’appuie sur un échantillon significatif de sociétés et fonds de capital-investissement depuis 1987.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

La performance nette en fin de période est calculée sur une base journalière et intègre l’ensemble des flux (appels de fonds et distributions) de tous les fonds matures (ayant plus de deux années d’existence) ainsi que la valeur résiduelle du portefeuille mesurée au 31 décembre. La population étudiée en est de fait réduite. La performance est calculée après déduction des frais de gestion et du carried interest.

Le TRI Net présenté est calculé sur une base comparable de fonds. Par conséquent, les chiffres courants diffèrent de ceux communiqués dans l’étude précédente du fait de la prise en compte de la performance de nouveaux fonds répondants.

Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle nette d’une série de flux financiers.

Le taux de rentabilité interne net (« TRI Net ») est aussi appelé le taux de rentabilité interne investisseurs, car il permet de mesurer la performance nette réalisée par un souscripteur sur son investissement dans un véhicule de capital-investissement (FCPR, SCR, Limited Partnership…). Il prend en compte les flux négatifs relatifs aux appels de fonds successifs et les flux positifs liés aux distributions (en cash et parfois en titres) ainsi qu’à la valeur liquidative des parts détenues dans le véhicule à la date du calcul. Le TRI est net des frais de gestion et de l’intéressement des gestionnaires (« carried interest »). Il inclut l’impact de la trésorerie, l’effet temps et la valeur estimée du portefeuille.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative »(EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

mixité

parité

diversité

2022

16 juin 2023

Parité dans le capital-investissement : recrutements, mobilités, une industrie dynamique qui s’engage pour plus de femmes “investisseuses”

Pour mesurer les progrès réalisés en matière de parité chez les acteurs du capital-investissement et dans les entreprises qu’ils accompagnent, France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) a créé, en partenariat avec Deloitte, un baromètre annuel. La 13ème édition, qui porte sur les données 2022, a été publiée ce jour.

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente :

« La féminisation globale progresse dans les sociétés de gestion et dans les équipes d’investissement en particulier mais bien lentement. Recruter des femmes, les fidéliser et les promouvoir demande bien sûr du temps, mais il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour atteindre les objectifs que la profession a fixés. Au-delà des réglementations qui évoluent rapidement, nous sommes convaincus que, pour conserver l’attractivité et la performance de notre industrie, nous devons être plus divers et inclusifs. Chez France Invest, nous restons pleinement mobilisés pour faire progresser notre industrie sur cette voie. »

Frédérique Lévêque-Chenevoy associée chez Deloitte responsable de l’étude, commente :

« L’étude 2023 met en exergue des politiques de parité toujours plus volontaristes, et pourtant les indicateurs de féminisation évoluent doucement dans les sociétés de gestion. Signal favorable néanmoins cette année : les femmes représentent désormais 38 % des recrutements effectués au sein des équipes d’investissement contre 35 % en 2021, une tendance qui est portée par les profils les plus expérimentés et qui contribue à la convergence entre les grades. Dans les sociétés en portefeuille, la féminisation des instances exécutives reste encore timide, la loi Rixain de décembre 2021 ne portant pas encore ses fruits. »

Ce sont 221 sociétés de gestion qui ont répondu à l’étude ; elles représentent 86 % des investissements réalisés en 2022.

Une bonne dynamique, avec une progression de l’ensemble des indicateurs en 2022

La part globale des femmes dans les sociétés de gestion reste stable depuis 2011 (41 % en 2022), et progresse légèrement dans les équipes d’investissement à 28 % en 2022 (+1 pt vs 2021). La plus belle progression concerne les membres des comités d’investissement : la proportion de femmes s’y élève à 22 % contre 19 % en 2021.

La part des femmes à des postes plus seniors au sein des équipes d’investissement est en légère hausse également : 25 % aux postes de directrices de participations, 18 % aux postes d’associées et 23 % membres du directoire ou du comité exécutif (+1 pt vs 2021 pour l’ensemble de ces postes). 

Enfin, la part des femmes aux postes d’analystes et chargées d’affaires s’établit à 39 %, un niveau élevé mais stable depuis 3 ans.

Rappelons que l’objectif de la profession est d’atteindre, d’ici 2030, 40 % de femmes dans les équipes d’investissement et 25 % dans les comités d’investissement.

Une industrie qui recrute plus de femmes, notamment à des postes seniors 

Notre industrie poursuit son rythme intense de recrutement avec 557 recrutements en 2022 (transferts entre sociétés de gestion inclus) qui ont été comptabilisés, en légère baisse par rapport à 2021 (593) mais en nette hausse par rapport à 2020 (215). La part des femmes dans les recrutements continue de croître à un rythme élevé à 38 % (vs 35 % en 2021 et 24 % en 2016). Surtout, l’enquête montre que la part des recrutements à des postes seniors est très dynamique : +5 pt pour les directrices de participations, +12 pt pour les associées et +7 pt pour les membres d’instances dirigeantes (directoire ou comité exécutif).

Des profils de recrutement très similaires aux hommes mais à compétences égales, une préférence en faveur de la parité

La formation initiale des recrues au sein des équipes d’investissement est très similaire entre femmes et hommes : les écoles de commerce sont la première source de recrutements (65 % des femmes recrutées et 58 % des hommes en 2022).

Par ailleurs, les recrues sont issues d’horizons également assez similaires : autres sociétés de gestion, banques d’affaires, stages/sorties d’école autres. Il est à noter que la part des femmes provenant d’autres sociétés de gestion est inférieure à celle des hommes alors qu’elles sont en proportion plus importante à provenir de Transaction Advisory Services. C’est le signe d’une ouverture à d’autres horizons pour favoriser la parité dans les équipes d’investissement.

En outre, 83 % des répondants disent privilégier le recrutement d’une femme à niveau de compétences et qualités égales vs 82 % en 2021, et seulement 73 % en 2019.

Du mieux dans les participations

Du côté des participations, les entreprises financées et accompagnées par les sociétés gestion, les évolutions commencent à se percevoir.

Le progrès est notable dans les instances de direction : 55 % (vs 47 % en 2021) de ces instances comptent au moins une femme. Et, intéressant aussi, pour la fonction de président : on compte 13 % de femmes présidentes en 2022 vs 11 % en 2021.

Par ailleurs, 41 % des répondants poussent activement de conduire les sociétés en portefeuille (+500 salariés) à avoir à minima 30 % de femmes au sein de leur instance exécutives d’ici 2030.

Pour mémoire, la Charte France Invest ambitionne plus de 30 % de femmes aux Comex des entreprises accompagnées, de plus de 500 salariés, en 2030.

En toile de fond : des exigences toujours plus fortes de la part des investisseurs institutionnels (LPs)

Du côté des investisseurs institutionnels (LPs), les exigences s’intensifient : 70 % d’entre eux déclarent tenir compte du critère de parité dans les équipes de gestion lors des due diligences vs 61 % en 2021. En revanche, seulement 8 % des LPs proposent des objectifs chiffrés et datés.

Des objectifs de parité mesurables

Parmi les répondants, 85 % ont un objectif de parité pour leurs équipes. Surtout, une part accrue travaille sur un objectif chiffré et mesurable : 38 % (vs 36 % en 2021).

Retrouvez toutes les éditions du baromètre sur la parité dans le capital-investissement

L’étude sur la parité dans le capital-investissement est réalisée par France Invest en partenariat avec Deloitte.

  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2021
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2020
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2019
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2018
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2017
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2016
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2015
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2014
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2013
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2012
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2011
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2010