Communiqués et études

capital-investissement

Communiqué de presse

Études

valeur

12 décembre 2019

Création de valeur dans les PME et ETI françaises accompagnées par des fonds de capital-investissement

La valeur des titres des PME et ETI françaises accompagnées par des fonds d’investissement a été multipliée par 2,47 (entre l’entrée et la sortie des fonds, en près de 6 ans)

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 5ème édition de l’étude qui explique comment se crée la valeur dans les PME et ETI françaises accompagnées dans leur transformation par des fonds de capital-investissement.

« Les PME et ETI accompagnées par des fonds d’investissement enregistrent une forte croissance de leur valeur. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas la dette d’acquisition qui explique cette hausse de leur valorisation mais la forte progression de leurs résultats, issue de leur croissance organique et externe. Ces entreprises, le plus souvent familiales et dont le management est ou devient actionnaire, investissent et créent de l’emploi. », déclare Dominique Gaillard, Président de France Invest.

« Même si les multiples de valorisation se sont accrus en 2018 par rapport à 2017, la croissance de l’EBE reste plus que jamais le premier contributeur à la création de valeur, dont il représente 70 % (contre 66 % en 2017). Cette croissance est due essentiellement à des effets de volume, tandis que l’incidence de l’amélioration des marges est relativement négligeable. » détaille Laurent Majubert, associé conseil en transactions chez EY.

  • Les PME et ETI françaises qui ont pour actionnaire un fonds de capital-investissement ont une valeur qui augmente fortement. Entre l’entrée et la sortie du fonds, qui couvre une période en moyenne de 5 ans et 8 mois, l’augmentation de la valeur des entreprises provient avant tout d’une très forte augmentation de la valeur de leurs titres, qui est multipliée par 2,47.

Sur l’ensemble des millésimes de sortie de 2012 à 2018, la progression de la valeur des titres (i.e., la création de valeur) des entreprises s’explique :

  • à hauteur de 62 %, par la croissance de leur Excédent Brut d’Exploitation (EBE). 91 % de la croissance de l’EBE provient de la progression de leur chiffre d’affaires, dont 60 % de croissance organique et 31 % de croissance externe. A noter qu’en moyenne chaque année, le chiffre d’affaires de ces PME et ETI croît de 6,2 % et leur EBE progresse de 6,3 %.
  • à 33 %, par la progression des valorisations, rapportées en multiples d’EBE (entre l’entrée et la sortie des fonds) de 8,1x à 9,8x. Cette progression des multiples est due à de meilleures perspectives de croissance, à la structuration et au positionnement stratégique des entreprises cédées.
  • à seulement 5 %, par le remboursement de la dette d’acquisition. Celle-ci représente 4 fois l’EBE au moment de l’entrée des fonds, et descend à 2,6 fois l’EBE en moyenne au moment de la cession grâce à la croissance des résultats des entreprises et de leur rentabilité.

Informations sur le profil des PME et des ETI de l’étude

L’étude concerne les entreprises françaises qui ont bénéficié de l’apport de capitaux propres de fonds de capital-transmission (opérations de type LBO, Leverage Buy-Out), membres de France Invest, actionnaires majoritaires ou disposant à minima d’une minorité de blocage, dont les titres ont été vendus en totalité entre le 01/01/2012 et le 31/12/2018, et dont le chiffre d’affaires au moment de leur cession s’élevait entre 20 M€ et 500 M€. Sur les 337 entreprises correspondant à ces critères, 243 opérations ont pu être analysées en profondeur, soit 72 % de la population, dont 45 au titre de l’année 2018.

Caractéristiques des 243 transactions étudiées

  • Dans 90 % des opérations, les équipes de management en place acquièrent une partie du capital (Management Buy-Out, MBO).
  • Les entreprises cédées sont essentiellement d’origine familiale (47 %). Au moment de leur revente, elles sont principalement reprises par un autre fonds (59 %) ou par un industriel (26 %).

Ces entreprises sont incitées à investir et créent de l’emploi

  • Les entreprises concernées ont poursuivi (37 %) ou accéléré (57 %) leur politique d’investissements corporels. Aucune entreprise dotée de programmes de R&D n’a réduit ce poste de dépenses durant la période de détention : 55 % déclarent même l’avoir même augmenté.
  • Les effectifs sont en croissance de 37 % sur la période de détention, soit une progression de 5,6 % en moyenne par an, dont 40 % sont de nouveaux emplois créés et 60 % correspondent aux effectifs issus des acquisitions (nets des cessions).

Les opérations sont réalisées avec l’adhésion des salariés

  • Dans les entreprises concernées, le comité d’entreprise a rendu un avis favorable ou neutre à l’entrée des fonds (98 %), comme sur le choix du repreneur à la sortie (99 %).5ème édition – Création de valeur

Communiqués et études

Études

Communiqué de presse

ESG

parité

mixité

diversité

21 novembre 2019

Baromètre sur la mixité dans les métiers du capital-investissement – Étude Deloitte x France Invest

Mixité dans le capital-investissement : une poursuite lente de la progression en 2018

  • Seulement 1 femme sur 4 dans les équipes d’investissement

L’étude annuelle sur la mixité dans les métiers du capital-investissement conduite par Deloitte et le Club Invest avec Elles de France Invest permet de quantifier le poids des femmes dans ce secteur.

Pour cette 9ème édition, les chiffres sont encourageants avec une tendance à la hausse de la féminisation du secteur avec 25 % de femmes au sein de équipes d’investissement en 2018. Pour 79 % des répondants, la mixité a un impact positif sur leur organisation et beaucoup estiment que la mobilisation en faveur de la mixité est non seulement utile pour la profession (56 %) mais également pour la société civile (27 %).

Principaux enseignements de l’étude 2018 :

  • En 2018, la proportion des femmes au sein des équipes d’investissement s’élève à 25 %, contre 17 % en 2010.
  • 24 % des promotions au sein des équipes d’investissement sont des femmes, toutes fonctions confondues, une légère baisse par rapport à 2017.
  • Les femmes représentent 31 % des recrutements effectués au sein des équipes d’investissement, une proportion en hausse pour la majorité des grades.

35 % des investisseurs institutionnels auprès desquels les sociétés de gestion lèvent des fonds (Limited Partners) valorisent la mixité de l’équipe de gestion dans leur due diligence, une nette progression par rapport aux années précédentes, puisqu’ils n’étaient par exemple que 16 % en 2016.

Le plafond de verre se fissure dans les équipes d’investissement

Si la féminisation progresse dans l’ensemble, il est intéressant de noter qu’il existe encore une forte disparité entre les grades. La part de femmes diminue au fur et à mesure qu’on monte dans la hiérarchie, malgré une augmentation de 4 points au sein des Associés et des Membres du Directoire/Comité Exécutif. De manière générale les disparités tendent à s’amenuiser en 2018, mais il n’en demeure pas moins qu’elles ne sont encore que 25 % dans les équipes d’investissement.

Le grade le plus féminisé demeure celui des Chargés d’affaires/Analystes avec 33 % de femmes, soit 8 points de plus que la proportion globale de femmes en équipes d’investissement.

De belles promotions pour les femmes en 2018

En 2018, sur les 164 promotions au sein des équipes d’investissement, tous sexes confondus, les femmes ne représentaient que 24 % contre 76 % d’hommes. Toutefois, en 2018, 14 % de femmes ont accédé aux fonctions de Membres du Directoire/Comité Exécutif contre 6 % d’hommes.

Le recrutement à la hausse

La dynamique de recrutement de profils féminins reste favorable avec une part de 31 % dans les équipes d’investissement, soit une hausse de 2 points par rapport à 2017. Cette tendance s’observe notamment sur les populations les plus gradées. Plus de 2/3 des répondants déclarent privilégier la mixité à niveau de compétences égales.

Développement des politiques de mixité

79 % des répondants perçoivent les effets positifs de la mixité : performance des sociétés en portefeuille, excellence organisationnelle, … 65 % se sont fixés un objectif de mixité au sein de leurs équipes d’investissement, soit une hausse de 9 points par rapport à 2017.

En 2018, les sociétés de gestion ont accéléré le mouvement en faveur de la mixité avec 38 % d’entre elles qui ont mis en place des actions spécifiques comme la sensibilisation des collègues masculins (29 %) ou la possibilité de faire du télétravail (24 %), soit 16 points de plus qu’en 2017 (22 %).

Frédérique Lévêque-Chenevoy, Associée Transaction Services Deloitte conclut : « Cette dernière étude montre des signes très positifs en faveur de la mixité avec une tendance de fond à la hausse depuis 2010. L’univers du capital-investissement évolue avec son temps et son environnement : il semble s’être emparé des sujets de mixité et d’inclusion et affiche aujourd’hui la volonté de mettre au cœur de ses préoccupations ces sujets dont il perçoit la valeur ajoutée. Dans une autre étude, nous avions mesuré que 80 % des DRH et dirigeants interrogés considéraient que la diversité et l’inclusion constituaient des avantages compétitifs. »

Alexandra Dupont, Présidente du Club Invest avec Elles de France Invest, Directrice Associée chez Raise ajoute : « Conscient que la mixité n’avance pas assez vite aux postes à responsabilité dans les sociétés de capital-investissement, France Invest souhaite renforcer ses actions pour faire progresser ce sujet : sensibiliser les étudiantes aux caractéristiques de ce métier, mobiliser la profession et y valoriser les femmes de talent. Cette dynamique traduit l’ambition de l’association de mettre le capital-investissement français, acteur majeur de l’économie, en avance de phase sur la place et le rôle des femmes dans le monde économique. »

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capital-investissement

Communiqué de presse

Études

2019

08 octobre 2019

Activité du capital-investissement français au S1 2019

Forte croissance de l’activité du capital-investissement français au 1er semestre 2019

  • 7,8 milliards € investis dans près de 1.200 start-up, PME et ETI
  • 8,0 milliards € levés à près de 50 % auprès d’investisseurs internationaux
  • Près de 750 entreprises ont été cédées, en tout ou partie

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui la 31ème édition du rapport d’activité des acteurs du capital-investissement français au 1er semestre 2019.

Avec 90 % de répondants sur les 269 membres de France Invest interrogés, cette étude est la référence pour suivre sur une longue période les évolutions du capital-investissement français, acteur de la croissance des start-up, des PME et des ETI.

Dominique Gaillard, Président de France Invest, souligne : « Au 1er semestre 2019, les deux principaux indicateurs de l’activité du capital-investissement français, que sont les capitaux levés qui seront investis dans les 5 prochaines années dans les entreprises et les investissements réalisés dans les start-up, PME et ETI, progressent fortement. Cette évolution traduit un environnement favorable porté par les réformes menées par le gouvernement, très perceptible chez les investisseurs étrangers de long terme qui ont souscrit à 50 % à la levée du semestre. Alors que le financement des start-up continue à progresser, l’annonce de l’État, mi-septembre, de mobilisation de 5 milliards d’euros en provenance d’investisseurs institutionnels français sera un booster bienvenu pour les sociétés tech françaises à fort potentiel. Ceci en attendant une stimulation du marché boursier qui n’a enregistré qu’une des quelques 750 cessions du semestre. »

Forte progression des investissements à 7,8 milliards € dans près de 1.200 entreprises

Au 1er semestre 2019, les investissements :

  • s’élèvent à 7,8 milliards d’euros alloués à 1.180 start-up, PME et ETI. Depuis 2014, au 1er semestre, en moyenne annuelle, les investissements progressent fortement de 16% dans un nombre d’entreprises en augmentation de 6 %. Les montants investis ont plus que doublé en 6 ans ;
  • ont été réalisés, en montants, pour 27 % en Europe (hors France), soit près de 2 fois plus qu’au 1er semestre 2018
  • sont en progression sur tous les segments et notamment pour le capital-innovation (+23 % en montants par rapport au 1er semestre 2018, à 996 millions d’euros), dont le ticket unitaire moyen progresse de 7 % par rapport au 1er semestre 2018, à près de 2 millions d’euros.

8,0 milliards € levés à près de 50 % auprès d’investisseurs internationaux

Au 1er semestre 2019, la levée de capitaux :

  • s’élève à 8,0 milliards d’euros, soit une hausse de 21 % par rapport au 1er semestre 2018, portée par des levées supérieures à 1 milliard d’euros ;
  • augmente auprès de la quasi-totalité des types de souscripteurs, avec une très forte progression du secteur public (+87 %) et des fonds souverains (+81 %) par rapport au 1er semestre 2018 ;
  • provient à 49 % d’investisseurs internationaux.

Près de 750 entreprises ont été cédées, en tout ou partie

La liquidité du non coté se confirme et se maintient à un haut niveau. Au 1er semestre 2019, près de 750 entreprises ont été cédées, partiellement ou totalement.

Thierry Dartus, associé, Directeur du Département Transaction Advisory Services, Grant Thornton précise :

« Avec 8 milliards collectés et un montant quasiment identique investi sur le premier semestre, le capital-investissement français continue de jouer un rôle primordial dans le développement et le financement de la croissance des entreprises. La France reste particulièrement attractive pour les investisseurs étrangers qui représentent près de la moitié des montants levés. Les récentes mesures gouvernementales destinées à favoriser l’accès au non-coté, ainsi que l’environnement favorable du financement, devraient encore maintenir cette tendance dans les mois à venir. »

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capital-investissement

Communiqué de presse

Études

performance

2018

27 juin 2019

Performance du capital-investissement français à fin 2018

Performance de 9,9% net par an depuis 1987 (31 ans), supérieure à toutes les autres classes d’actifs sur 15 ans

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 25ème édition, à fin 2018, de leur étude annuelle sur la performance nette des acteurs français du capital-investissement.

« Année après année le capital-investissement français se place au 1er rang en termes de performance devant toutes les autres classes d’actifs de long terme. Ces résultats sont le fruit de l’action au quotidien menée par les investisseurs en capital auprès des entreprises qu’ils financent pour les renforcer et les faire grandir, notamment par des acquisitions, de l’investissement en R&D, de l’exportation, de la digitalisation, …. La valeur créée par les actionnaires professionnels se traduit par une augmentation des chiffres d’affaires et des résultats, et par un renforcement de la valeur stratégique de ces entreprises. Contribuer à créer in fine plus d’ETI en France tout en apportant un rendement élevé à l’épargne, telle est la finalité du capital-investissement. », déclare Dominique Gaillard, Président de France Invest.

« Le capital-investissement affiche une performance stable, tant sur un horizon 15 ans (11,2 %) que sur longue période (de l’ordre de 10 %), démontrant une réelle robustesse dans un contexte boursier qui, il faut le rappeler, était baissier en 2018. Comme anticipé, la performance du capital-investissement sur un horizon 10 ans s’améliore nettement sur tous les segments, tendance qui devrait en principe se poursuivre l’année prochaine. Cette solide performance est cette année encore tirée vers le haut par le capital-transmission. » détaille Hervé Jauffret, Associé EY.

Maintien de la très bonne performance à long terme et surperformance

Mesurée sur longue période, sur un historique de 31 ans(1), la performance globale du capital-investissement français est stable depuis 2014 à un niveau de l’ordre de 10 % en moyenne par an, nette de frais et de carried interest, et s’établit à 9,9 % à fin 2018. Elle atteint 11,2 % par an sur un horizon de 15 ans.

L’investissement dans les entreprises non cotées accompagnées par les acteurs français du capital-investissement confirme à nouveau à fin 2018 et sur le long terme sa très bonne rentabilité et sa surperformance par rapport aux autres grandes classes d’actifs.

Performances par segments

La performance du capital-investissement français est variable selon les segments et croît en moyenne selon le niveau de maturité des entreprises accompagnées.

La performance du capital-innovation qui accompagne des start-up et de jeunes entreprises à forte dominante innovation continue de progresser sur tous les horizons de temps par rapport à l’étude 2017. A fin 2018, de 1,9 % par an depuis l’origine la performance atteint jusqu’à 5,6 % par an sur 5 ans.

Les performances du capital-développement et du capital-transmission qui accompagnent des entreprises plus matures restent très soutenues. A fin 2018, depuis 31 ans, elles sont respectivement de 7,3 % et de 13,9 %.

(1) Depuis 1987, donc depuis 31 ans à fin 2018, France Invest dispose de données pour analyser la performance des fonds.

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Études

Communiqué de presse

dette privée

2018

04 avril 2019

Activité 2018 des fonds français de dette privée

Forte progression en 2018

  • 3,5 Mds€ levés par les fonds français membres de France Invest (+ 48 % vs 2017)
  • 7 Mds€ investis (+ 16 % vs 2017) dans 147 opérations (+ 20 % vs 2017)
  • La France, 2ème marché en Europe pour le financement des entreprises en dette privée.

France Invest et Deloitte présentent aujourd’hui la 2ème édition de l’activité des fonds de dette actifs en France en 2018.

Ces fonds sont à la fois les membres de la Commission Dette Privée de France Invest et les structures internationales disposant d’une équipe spécialisée en dette privée ou d’un bureau de représentation en France. 84 % des 37 structures interrogées ont répondu à l’étude.

La forte progression enregistrée en 2018 confirme la place croissante de la dette privée dans les modes de financement proposant pour les entreprises et les investisseurs en capital, une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire.

Cécile Mayer-Levi, Présidente de la Commission Dette Privée de France Invest, souligne : « L’activité des fonds de dette privée actifs en France enregistre une forte accélération en 2018 à deux niveaux : pour les montants levés par les fonds auprès des investisseurs principalement institutionnels, qui reconnaissent une source de diversification de leurs placements, ainsi que pour les montants investis et le nombre d’opérations. La France se positionne à nouveau comme le deuxième marché européen de la dette privée, attirant aussi bien des fonds français que des fonds internationaux. »

Dominique Gaillard, Président France Invest, complète : « Dans ce marché de la dette privée en fort développement, France Invest mène une action déterminée pour inciter les fonds actifs en France et non encore membres de l’association à la rejoindre. C’est par le regroupement de ces professionnels que nous pourrons encore mieux faire connaître cet investissement utile aux entreprises. »

3,5 Mds€ de capitaux levés pour financer les entreprises en dette privée

En 2018, 3,5 Mds€ ont été levés par 6 fonds français – soit une progression de 48 % par rapport à 2017 – qui viendront financer les entreprises en dette privée.

7 Mds€ de financement en dette privée dans 147 opérations

En 2018, 7 Mds€ de dette privée ont financé 147 opérations réalisées par les fonds français et étrangers actifs en France. Ceci représente une hausse de 16 % des montants investis et de 20 % des opérations par rapport à 2017.

La France confirme, comme l’an passé, son rang de 2ème marché européen de la dette privée avec 35 % des opérations réalisées en 2018, loin devant l’Allemagne1.

60 % des montants investis et 50 % des opérations financent la transmission d’entreprises.

La dette privée recensée dans cette étude recouvre une large diversité de types de financements, incluant la dette senior souscrite par des fonds de dette, les financements unitranches ainsi que la mezzanine et autre dette subordonnée.

Avec 29 % du total des opérations, le secteur des biens et services de consommation est le premier secteur financé en dette privée.

65 % des opérations ont accompagné une transaction menée par un investisseur en capital. 35 % des opérations sont réalisées sans la présence d’un fonds investisseur en capital, ce qui souligne, en parallèle, que la dette privée devient une source de financement à part entière.

Pour ce qui est des fonds de dette français, 76 % de leurs opérations ont été effectuées en France, et 24 % hors de France, ce qui représente un niveau élevé pour ce marché de la dette privée récent dans l’hexagone.

Guillaume Leredde, Assistant Director chez Deloitte Debt Advisory précise : « Les fonds de dette privée ont continué leur forte progression en 2018 et nous avons également vu l’arrivée de nouveaux entrants étrangers, confirmant l’attractivité de la France sur ce marché. L’observation des transactions révèle que le marché français reste encore concentré sur la période 2017-18 avec 45 % des montants investis fournis par cinq fonds, dont deux anglo-saxons. L’arrivée de nouveaux entrants va conduire à une plus grande diversité des offres de financement aux entreprises comme nous l’avons observé en Angleterre depuis quelques années. »

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capital-investissement

Communiqué de presse

Études

2018

28 mars 2019

Activité 2018 du capital-investissement français

  • Levée record de 18,7 Mds € dont près de 50 % auprès d’investisseurs étrangers
  • Progression constante des montants investis à 14,7 Mds € dans plus de 2.200 entreprises
  • Plus de 1.500 entreprises ont été cédées, en tout ou partie

France Invest et Grant Thornton présentent aujourd’hui la 30ème édition du rapport d’activité des acteurs du capital-investissement français en 2018.

Avec 94 % de répondants sur les 275 membres de France Invest interrogés, cette étude est la référence pour suivre sur une longue période les évolutions du capital-investissement français, acteur de la croissance des start-up, des PME et des ETI.

Dominique Gaillard, Président de France Invest, souligne : « Avec des indicateurs en progression constante, nous sommes sur la bonne trajectoire pour mettre la France au niveau des économies qui ont fait de l’investissement en capital un puissant levier pour créer de nouveaux champions mondiaux. Notre industrie s’est diversifiée : du capital elle s’est élargie à la dette privée, du financement des entreprises elle s’est étendue aux infrastructures. Au global, avec tous ses segments, le capital-investissement français totalise 36 milliards d’euros levés en 2018, en grande partie auprès d’investisseurs étrangers qui irriguent l’économie française. »

Record de 18,7 milliards € levés, à près de 50 % auprès d’investisseurs étrangers

En 2018, la levée de capitaux s’élève à 18,7 milliards d’euros. Il s’agit d’un nouveau record, en progression de 13 % sur le précédent record de 2017.

Cette collecte provient à 61 % d’investisseurs institutionnels (principalement des fonds de fonds, compagnies d’assurance/mutuelles, caisses de retraite). Les personnes physiques et family office continuent à représenter une part significative de la levée avec 15 % du total, en hausse de 21 % par rapport à 2017, ceci en dépit de la suppression de l’ISF PME. Le secteur public totalise 12 % de la levée, les fonds souverains 7 %, et les industriels seulement 4 %, en repli de 31 % par rapport à 2017.

Les investisseurs étrangers représentent 48 % des montants levés, signe de la forte attractivité internationale du capital-investissement français, une proportion en hausse par rapport à ces 10 dernières années (39 %).

Les intentions d’allocation des gérants restent à un niveau élevé pour les jeunes entreprises innovantes (capital-innovation) et progressent sur les autres segments des PME et des ETI qui ont des projets de croissance ou de transmission (capital-développement, capital-transmission).

14,7 Mds € investis dans plus de 2.200 start-up, PME et ETI

En 2018, les investissements continuent à progresser (taux de croissance annuel moyen de +16 % entre 2012 et 2018) et s’élèvent à 14,7 Mds €.

Ils ont été alloués à 2.218 entreprises, chiffre en progression constante depuis 3 ans (+34 % par rapport à la moyenne annuelle 2006-2017). 63 % de ces entreprises sont des PME, 20 % sont des ETI, et 84 % sont françaises.

Les premiers secteurs d’investissement sont, en montants, comme les années précédentes, l’industrie (31 %), et en nombre d’entreprises financées, ceux de l’informatique et du numérique (25 %).

Près de 80 % des entreprises reçoivent des investissements unitaires inférieurs à 5 millions d’euros, soit 14 % des montants investis.

Plus de 1.500 entreprises ont été cédées, en tout ou partie

La liquidité du non coté se confirme et se maintient à un haut niveau. En 2018, 1.532 entreprises ont été cédées, partiellement ou totalement.

Thierry Dartus, associé, Directeur du Département Transaction Advisory Services, Grant Thornton précise : « Avec 18,7 milliards collectés et plus de 14,7 milliards investis, le capital-investissement français continue de jouer un rôle primordial dans le développement et le financement de la croissance des entreprises. Dans le face à face des grandes places européennes, notamment exacerbé par l’échéance de plus en plus incertaine du Brexit, il est particulièrement intéressant de noter l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers qui représentent près de la moitié des montants levés. Les réformes engagées l’année dernière, ainsi que les mesures à venir de la Loi Pacte destinées à favoriser l’accès au non-coté devraient encore accélérer cette tendance dans les mois à venir. »

Evaluez votre surperformance : Gottschalg Analytics Calculator

France Invest et Gottschalg Analytics se sont rapprochés pour mettre à disposition des adhérents de France Invest le Gottschalg Analytics Calculator. Cet outil puissant, qui prend la forme d’un fichier Excel, permet à son utilisateur de calculer des indicateurs clés de sa performance :

  • Une mesure de la performance originale, qui évite les biais méthodologiques du TRI ;
  • Comparaison avec le CAC 40 (méthode Public-Market Equivalent (PME)) ;
  • Analyse de l’Alpha ;
  • Benchmark par quartile de tous les indicateurs de performance ;
  • Représentation graphique des performances.

Cet outil est conçu pour aider les adhérents de France Invest à affiner leurs calculs de performance et disposer d’un outil simple d’utilisation qui permet d’obtenir de nombreux résultats en quelques clics.

Le calculateur est disponible sur simple requête en remplissant le formulaire ci-dessous.

Pour toute demande d’aide à l’utilisation du calculateur ou à l’interprétation des résultats, vous pouvez contacter Bianca Weber, chez Gottschalg Analytics à l’adresse suivante.

France Invest et Gottschalg Analytics Performance Analytics Limited n’ont aucune responsabilité de ce qui résultera de votre utilisation, ou celle de toute autre personne, du Gottschalg Analytics Calculator