• Démocratisation du capital-investissement

2ème baromètre perception du capital-investissement et plateforme “Épargner autrement”

06 octobre 2023

Bpifrance et France Invest dévoilent le 2ème baromètre réalisé auprès des particuliers sur leur perception du capital-investissement et lancent “Épargner autrement”, une plateforme en ligne pédagogique pour mieux comprendre cette classe d’actifs.

Un an après le 1er baromètre, Bpifrance et France Invest s’associent et présentent les résultats de son évaluation inédite. Ce baromètre réalisé, avec l’appui d’OpinionWay, auprès de 1 000 personnes représentatives de la catégorie CSP+ en France, mesure la connaissance et l’appétence des particuliers pour l’investissement dans le non coté. Nouvel enseignement : les « jeunes actifs » (de 30 à 39 ans) montrent un enthousiasme particulier pour cette classe d’actifs et deviennent des « early adopters » (pour 54 % d’entre eux).

Sur la base des tendances observées dans la 1ère édition du baromètre et confortées par cette nouvelle étude, Bpifrance et France Invest lancent ce jour une plateforme pédagogique en ligne. Destinée au grand public, elle rend accessibles toutes les informations nécessaires et utiles avant d’investir dans les entreprises non cotées : 

👉 Epargner-autrement.fr

Pensée comme une boîte à outils, cette plateforme répond aux attentes formulées par le grand public en lui donnant toutes les clés pour décrypter et mieux comprendre le capital-investissement. Cette plateforme a en effet été développée sur la base des retours des investisseurs particuliers interrogés lors de deux focus groupes. 

Dans un contexte où 68 % des CSP+ considèrent leur situation financière confortable et estiment même davantage pouvoir épargner et investir qu’en 2022, faire connaître et expliquer les spécificités d’une classe d’actifs comme le capital-investissement, attractive sur le long terme pour les particuliers, et leur permettre ainsi de diversifier leur épargne est un enjeu essentiel pour l’écosystème. 

Bertrand Rambaud, Président de France Invest commente : « Le capital-investissement est un pont entre l’épargne et les entreprises non cotées. Aujourd’hui, seulement 0,01 % de l’épargne des Français est placée en capital-investissement. C’est beaucoup trop peu, alors que les projets de croissance et de transformation de nos entreprises sont importants et demandent des moyens colossaux. Notre responsabilité est d’accompagner l’intérêt des particuliers pour un investissement qui offre du sens et du rendement et d’aider à structurer ce marché de l’investissement dans le non coté pour les épargnants. »

Adeline Lemaire, Directrice exécutive Fonds de fonds de Bpifrance ajoute : « Les résultats de notre baromètre le prouvent : l’intérêt des particuliers pour investir dans le capital-investissement est croissant, et cela résulte de nos efforts collectifs avec l’écosystème depuis ces dernières années. Dans la continuité de notre action visant à permettre au plus grand nombre d’investir dans des entreprises françaises non cotées, poumons économiques de notre pays, nous souhaitons aux côtés de France Invest donner aux investisseurs particuliers l’accès à une information claire et transparente sur cette classe d’actifs. »

Le capital-investissement, une classe d’actifs qui gagne en notoriété

Même si le capital-investissement reste encore mal connu, les indicateurs progressent en 2023 : 

Sur deux principaux indicateurs clés : 27 % des répondants indiquent “bien connaître” la classe d’actifs (+7 points vs 2022) et 11 % déclarent avoir déjà investi (+4 points). Cette progression démontre que les initiatives menées par l’écosystème commencent à porter leurs fruits et que le capital-investissement gagne en notoriété auprès des particuliers investisseurs.

L’image de la classe d’actifs s’améliore et gagne 5 points pour atteindre 69 % de perception positive, avec notamment un bond chez les jeunes (moins de 30 ans) à 83 %. Par ailleurs, le capital-investissement est jugé plus accessible (60 % + 10 points par rapport à 2022) et davantage en adéquation avec les attentes des CSP+ (54 % + 9 points). Une image encore meilleure auprès des jeunes et des ambassadeurs qui ont déjà investi dans le passé.

Des intentions d’investir dans le non coté en hausse chez les CSP+

Autre résultat illustrant l’intérêt grandissant des particuliers pour la classe d’actifs : les intentions d’investir augmentent, avec 37 % des répondants, soit +8 points par rapport à 2022. Plus d’un tiers des CSP+ n’ayant jamais investi précédemment dans le non coté déclarent avoir l’intention de le faire, (+6 points vs 2022) et 84 % des ambassadeurs (ayant déjà investi) avec une intention plus forte, ce qui confirme l’adage de 2022 : « Tester c’est l’adopter ».

Le caractère concret du placement reste le principal atout différenciateur (pour 75 % des répondants). L’accès à des informations tangibles sur les entreprises du portefeuille, via des reportings transmis aux souscripteurs, est également considéré rassurant par les particuliers interrogés.

Quel serait le produit idéal pour les particuliers ?

Les CSP+ intéressés pour investir dans un produit de capital-investissement plébiscitent un ticket d’entrée de moins de 1 000 euros (médiane de 800 euros). L’horizon de placement proposé par le marché (6 à 10 ans) est vu comme un frein et les particuliers souhaitent l’abaisser à moins de 5 ans. 

Ces attentes exprimées par les investisseurs particuliers démontrent le fort besoin de pédagogie pour expliquer les caractéristiques intrinsèques de la classe d’actifs, notamment la durée du placement, plus longue que pour d’autres, une liquidité moindre ou le risque de perte en capital. C’est à ce besoin de pédagogie que répond la plateforme “Épargner Autrement” : permettre au grand public de s’informer et de s’acculturer au capital-investissement avant d’investir.

Méthodologie :

Étude quantitative :

  • Échantillon de 1 000 Français de 18 ans et plus, faisant partie des catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+).
  • L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, CSP et région. Les résultats ont été pondérés par ces mêmes critères. 
  • Les interviews ont été réalisées du 10 au 24 juillet 2023. 

Étude qualitative :

  • Deux focus groupes de 2 heures avec 6 participants : profils CSP+ disposant d’au moins 25 K€ de patrimoine, dont 10 K€ à investir, réalisés entre le 6 et le 7 septembre 2023

Performance nette du capital-investissement à fin 2022

05 juillet 2023

Capital-investissement : des performances robustes sur longue période, qui surperforment les autres classes d’actifs

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 29ème édition de leur étude annuelle sur la performance nette à fin 2022 des acteurs français du capital-investissement (fonds de capital-investissement et d’infrastructure).

Enseignements clés :

1) À fin 2022, des performances robustes (14,2 % nets par an sur 10 ans)
2) Un léger retrait sur l’année (performance sur 3 ans à 15,2 % net par an contre 19,5 % à fin 2021, année de fort rebond)
3) Des performances supérieures à toutes les autres classes d’actifs sur longue période, qui démontrent la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées à travers les cycles

Bertrand Rambaud, président de France Invest commente : « Après une année 2021 de fort rebond à la sortie de la crise sanitaire, l’année 2022 marque une forme de retour à la moyenne. La légère baisse des rendements observée cette année s’explique par un repli du secteur de la tech, un environnement économique plus incertain et des tensions inflationnistes. A plus long terme, la profession continue à délivrer à ses souscripteurs des performances robustes qui dépassent celles de toutes les autres classes d’actifs sur longue période. Au travers des cycles, les entreprises accompagnées s’adaptent et préservent la dynamique de création de valeur de leurs activités. C’est par ce biais que le capital-investissement français participe à renforcer durablement notre économie. »

A/ Des performances toujours très robustes sur longue période

À fin 2022, et malgré un environnement plus incertain sur les derniers mois, les performances sur longue période se consolident à un niveau élevé et stable, à 14,2 % par an sur 10 ans[1].

L’année 2022 a été marquée par des évolutions macroéconomiques (inflation, hausse des taux d’intérêts, hausse des coûts de l’énergie, baisse des marchés financiers…) qui ont ramené la situation économique à la normale après la forte reprise observée en 2021. Le repli du secteur de la tech et l’ajustement global des valorisations sur tous les segments sont également à prendre en considération. Comme attendu dans ce contexte, les rendements du capital-investissement à fin 2022 diminuent légèrement.

B/ Des performances supérieures à toutes les autres classes d’actifs sur longue période, qui démontrent la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées à travers les cycles

Le capital-investissement surperforme, sur longue période, toutes les autres classes d’actifs.

Quel que soit le segment retenu (venture & growth, capital-développement, capital-transmission, véhicules mixtes, fonds d’infrastructure), les performances de long terme s’établissent à des niveaux élevés.

Cette surperformance témoigne de la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées, et de la capacité des fonds de capital-investissement à accompagner à moyen et long terme les participations pour mieux performer au travers des cycles économiques.

« La performance 2022 du capital-investissement mesurée sur 10 ans (14,2%) quoiqu’en légère érosion par rapport à l’année dernière maintient un écart de rendement significatif de l’ordre de 4 points par rapport aux indices boursiers CAC 40 ou CAC All Tradable » souligne Stéphane Vignals, associé EY Strategy and Transactions. « Ceci démontre la résilience du capital investissement au travers des cycles économiques et la capacité des acteurs du capital investissement à avoir accompagné efficacement les équipes de management des entreprises dans lesquelles ils investissent dans la situation de tensions inflationniste et géopolitique que nous avons connue en 2022. » ajoute Stéphane Vignals

Référence Méthodologique : Voir note de bas de page[2]


[1] Au regard de la durée de vie moyenne des véhicules (entre 8 et 10 ans) et du temps long des investissements, la performance finale des véhicules se construit à long terme : les indicateurs de performance les plus pertinents sont ceux qui concernent des horizons d’au moins 5 ans, particulièrement les performances à horizon de 10 ans ou depuis l’origine.

[2] Nota : Périmètre 2022 et rappel de la méthode de calcul 

Comme pour les études des années antérieures, l’édition 2022 est fondée sur des données largement représentatives du marché français : elle couvre près de 900 véhicules gérés par 146 sociétés de gestion. Le nombre de véhicule couverts est en forte croissance depuis 2017. Au-delà de la croissance du marché et du nombre d’acteurs, il s’explique également par la pérennité des acteurs qui ont fait la preuve de bonnes performances répétées auprès de leurs souscripteurs. 

Pour mémoire, l’indicateur principal de performance utilisé dans l’étude est le Taux de Rendement Interne (TRI) : Le TRI mesure rendement annuel d’un fonds de capital-investissement pour un souscripteur. Il tient compte des flux (appels de fonds et distributions) et de la valeur nette de l’actif (NAV) des véhicules, et son calcul inclut l’impact du temps. Entrent dans le calcul de la performance :

  • Les distributions de capitaux aux souscripteurs des fonds (LPs), issues des cessions réalisées ; 
  • La valorisation (NAV) des véhicules d’investissement, qui répond au cadre réglementaire de la profession en vigueur 

Ces performances s’entendent pour les investisseurs institutionnels des sociétés de gestion, nettes de frais et hors de coûts de distribution.

Retrouvez toutes les statistiques de performance du capital-investissement français

L’étude sur la performance nette du capital-investissement français est réalisée par France Invest en partenariat avec EY

  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2021
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2020
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2019
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2018
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2017
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2016
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2015
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2014
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2013
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2012

Méthodologie et définitions de l’étude de performance

France Invest et EY s’associent depuis 1994 pour mesurer la rentabilité du capital-investissement français à travers la réalisation d’une étude sur la performance nette. Cette étude, réalisée en respectant la méthodologie européenne, s’appuie sur un échantillon significatif de sociétés et fonds de capital-investissement depuis 1987.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

La performance nette en fin de période est calculée sur une base journalière et intègre l’ensemble des flux (appels de fonds et distributions) de tous les fonds matures (ayant plus de deux années d’existence) ainsi que la valeur résiduelle du portefeuille mesurée au 31 décembre. La population étudiée en est de fait réduite. La performance est calculée après déduction des frais de gestion et du carried interest.

Le TRI Net présenté est calculé sur une base comparable de fonds. Par conséquent, les chiffres courants diffèrent de ceux communiqués dans l’étude précédente du fait de la prise en compte de la performance de nouveaux fonds répondants.

Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle nette d’une série de flux financiers.

Le taux de rentabilité interne net (« TRI Net ») est aussi appelé le taux de rentabilité interne investisseurs, car il permet de mesurer la performance nette réalisée par un souscripteur sur son investissement dans un véhicule de capital-investissement (FCPR, SCR, Limited Partnership…). Il prend en compte les flux négatifs relatifs aux appels de fonds successifs et les flux positifs liés aux distributions (en cash et parfois en titres) ainsi qu’à la valeur liquidative des parts détenues dans le véhicule à la date du calcul. Le TRI est net des frais de gestion et de l’intéressement des gestionnaires (« carried interest »). Il inclut l’impact de la trésorerie, l’effet temps et la valeur estimée du portefeuille.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative »(EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Responsabilité sociale / gouvernance

Parité dans le capital-investissement : recrutements, mobilités, une industrie dynamique qui s’engage pour plus de femmes “investisseuses”

16 juin 2023

Pour mesurer les progrès réalisés en matière de parité chez les acteurs du capital-investissement et dans les entreprises qu’ils accompagnent, France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) a créé, en partenariat avec Deloitte, un baromètre annuel. La 13ème édition, qui porte sur les données 2022, a été publiée ce jour.

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente :

« La féminisation globale progresse dans les sociétés de gestion et dans les équipes d’investissement en particulier mais bien lentement. Recruter des femmes, les fidéliser et les promouvoir demande bien sûr du temps, mais il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour atteindre les objectifs que la profession a fixés. Au-delà des réglementations qui évoluent rapidement, nous sommes convaincus que, pour conserver l’attractivité et la performance de notre industrie, nous devons être plus divers et inclusifs. Chez France Invest, nous restons pleinement mobilisés pour faire progresser notre industrie sur cette voie. »

Frédérique Lévêque-Chenevoy associée chez Deloitte responsable de l’étude, commente :

« L’étude 2023 met en exergue des politiques de parité toujours plus volontaristes, et pourtant les indicateurs de féminisation évoluent doucement dans les sociétés de gestion. Signal favorable néanmoins cette année : les femmes représentent désormais 38 % des recrutements effectués au sein des équipes d’investissement contre 35 % en 2021, une tendance qui est portée par les profils les plus expérimentés et qui contribue à la convergence entre les grades. Dans les sociétés en portefeuille, la féminisation des instances exécutives reste encore timide, la loi Rixain de décembre 2021 ne portant pas encore ses fruits. »

Ce sont 221 sociétés de gestion qui ont répondu à l’étude ; elles représentent 86 % des investissements réalisés en 2022.

Une bonne dynamique, avec une progression de l’ensemble des indicateurs en 2022

La part globale des femmes dans les sociétés de gestion reste stable depuis 2011 (41 % en 2022), et progresse légèrement dans les équipes d’investissement à 28 % en 2022 (+1 pt vs 2021). La plus belle progression concerne les membres des comités d’investissement : la proportion de femmes s’y élève à 22 % contre 19 % en 2021.

La part des femmes à des postes plus seniors au sein des équipes d’investissement est en légère hausse également : 25 % aux postes de directrices de participations, 18 % aux postes d’associées et 23 % membres du directoire ou du comité exécutif (+1 pt vs 2021 pour l’ensemble de ces postes). 

Enfin, la part des femmes aux postes d’analystes et chargées d’affaires s’établit à 39 %, un niveau élevé mais stable depuis 3 ans.

Rappelons que l’objectif de la profession est d’atteindre, d’ici 2030, 40 % de femmes dans les équipes d’investissement et 25 % dans les comités d’investissement.

Une industrie qui recrute plus de femmes, notamment à des postes seniors 

Notre industrie poursuit son rythme intense de recrutement avec 557 recrutements en 2022 (transferts entre sociétés de gestion inclus) qui ont été comptabilisés, en légère baisse par rapport à 2021 (593) mais en nette hausse par rapport à 2020 (215). La part des femmes dans les recrutements continue de croître à un rythme élevé à 38 % (vs 35 % en 2021 et 24 % en 2016). Surtout, l’enquête montre que la part des recrutements à des postes seniors est très dynamique : +5 pt pour les directrices de participations, +12 pt pour les associées et +7 pt pour les membres d’instances dirigeantes (directoire ou comité exécutif).

Des profils de recrutement très similaires aux hommes mais à compétences égales, une préférence en faveur de la parité

La formation initiale des recrues au sein des équipes d’investissement est très similaire entre femmes et hommes : les écoles de commerce sont la première source de recrutements (65 % des femmes recrutées et 58 % des hommes en 2022).

Par ailleurs, les recrues sont issues d’horizons également assez similaires : autres sociétés de gestion, banques d’affaires, stages/sorties d’école autres. Il est à noter que la part des femmes provenant d’autres sociétés de gestion est inférieure à celle des hommes alors qu’elles sont en proportion plus importante à provenir de Transaction Advisory Services. C’est le signe d’une ouverture à d’autres horizons pour favoriser la parité dans les équipes d’investissement.

En outre, 83 % des répondants disent privilégier le recrutement d’une femme à niveau de compétences et qualités égales vs 82 % en 2021, et seulement 73 % en 2019.

Du mieux dans les participations

Du côté des participations, les entreprises financées et accompagnées par les sociétés gestion, les évolutions commencent à se percevoir.

Le progrès est notable dans les instances de direction : 55 % (vs 47 % en 2021) de ces instances comptent au moins une femme. Et, intéressant aussi, pour la fonction de président : on compte 13 % de femmes présidentes en 2022 vs 11 % en 2021.

Par ailleurs, 41 % des répondants poussent activement de conduire les sociétés en portefeuille (+500 salariés) à avoir à minima 30 % de femmes au sein de leur instance exécutives d’ici 2030.

Pour mémoire, la Charte France Invest ambitionne plus de 30 % de femmes aux Comex des entreprises accompagnées, de plus de 500 salariés, en 2030.

En toile de fond : des exigences toujours plus fortes de la part des investisseurs institutionnels (LPs)

Du côté des investisseurs institutionnels (LPs), les exigences s’intensifient : 70 % d’entre eux déclarent tenir compte du critère de parité dans les équipes de gestion lors des due diligences vs 61 % en 2021. En revanche, seulement 8 % des LPs proposent des objectifs chiffrés et datés.

Des objectifs de parité mesurables

Parmi les répondants, 85 % ont un objectif de parité pour leurs équipes. Surtout, une part accrue travaille sur un objectif chiffré et mesurable : 38 % (vs 36 % en 2021).

Retrouvez toutes les éditions du baromètre sur la parité dans le capital-investissement

L’étude sur la parité dans le capital-investissement est réalisée par France Invest en partenariat avec Deloitte.

  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2021
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2020
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2019
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2018
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2017
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2016
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2015
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2014
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2013
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2012
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2011
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2010

  • Statistiques du capital-investissement

Databook

04 avril 2023

France Invest à mis en place un databook, recueil de toutes les données historiques de l’étude d’activité sous format Excel.

Ce présent document a été réalisé par France Invest, à partir des informations déclarées par ses membres via la plateforme de collecte de données européenne (European Data Cooperative). Celles-ci ont été auditées par Grant Thornton, afin d’assurer l’exhaustivité et la robustesse des statistiques publiées.

Les audits réalisés sont menés en étroite coordination avec France Invest afin d’assurer la meilleure couverture possible et une application cohérente de la méthodologie et des définitions.

Les publications d’études les plus récentes sont disponibles sur le site de France Invest (https://www.franceinvest.eu/etudes/) ou sur simple demande au Pôle Etudes (etudes@franceinvest.eu)

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  • Statistiques du capital-investissement

Activité du capital-investissement en 2022

30 mars 2023

Des investissements qui résistent, des levées qui ralentissent au second semestre et un intérêt renouvelé des investisseurs personnes physiques

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui l’activité pour l’année 2022 des acteurs français du capital-investissement (entreprises et projets d’infrastructure). Ce bilan d’activité fait encore une fois référence : 309 sociétés de gestion y ont en effet participé (soit un taux de couverture de 93 %).

  • 2 857 entreprises et projets d’infrastructure ont fait l’objet de 36 Md€ d’investissement en 2022. Le marché français se distingue du marché mondial avec une baisse limitée des investissements dans les PME.
  • 41,5 Md€ ont été collectés auprès des souscripteurs, à investir en 5 ans en moyenne, avec un ralentissement observé au deuxième semestre.
  • Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure)

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente : « L’année 2022 a été à de nombreux égards chahutée par des facteurs extérieurs.  Notre industrie a été impactée sur la deuxième partie de l’année, notamment par un ralentissement des levées de fonds. Le bilan 2022 demeure néanmoins positif : l’industrie française du capital-investissement reste active et continue de financer les start-up, les PME et ETI, pour être plus solides et plus conquérantes. Elle est parfaitement outillée pour naviguer dans des temps incertains où les entreprises doivent traverser des crises à répétition tout en continuant à innover et à accélérer leurs transitions économiques et écologiques Parallèlement, nous notons l’intérêt renouvelé des épargnants particuliers et des family offices pour notre industrie : ils représentent 19 % des levées. Nous jouons d’ores et déjà notre rôle de pont entre l’épargne et le financement de l’économie et nous continuerons à le faire. »  

1. Les données globales des acteurs du capital-investissement en 2022 : les investissements se maintiennent, davantage d’entreprises et de projets d’infrastructure sont accompagnés, mais les levées ralentissent

2 857 entreprises et projets d’infrastructure
financés et accompagnés en 2022 (contre 2 495 en 2021)

Sur l’année 2022, les acteurs français du capital-investissement et de l’infrastructure ont investi 36 Md€ (+1 % par rapport à 2021) dans 2 857 entreprises et projets d’infrastructure (+15 % par rapport à 2021).

Les principaux secteurs financés sont l’industrie, le numérique, la santé (y compris les biotechnologies) et les énergies renouvelables.

En parallèle ce sont 41,5 Md€ d’épargne qui ont été levés auprès d’investisseurs institutionnels et privés (-1 % par rapport à 2021).

L’attractivité se confirme auprès des investisseurs internationaux, qui représentent 55 % des levées (par rapport à 49 % en moyenne annuelle sur les 10 dernières années).

Ces chiffres apparemment stables par rapport à 2021 reflètent toutefois un décalage important entre le premier et le second semestre (détails plus bas). En particulier, le ralentissement des levées au second semestre renverse la tendance historique d’un second semestre plus actif que le premier.

2. Zoom sur le marché du capital-investissement (hors infrastructure) : des investissements en léger recul et un nombre plus important d’entreprises accompagnées

Investissements

  • En 2022, les montants investis atteignent 24,7 Md€ (-9 % par rapport à 2021). Cette légère baisse s’explique par la diminution des investissements de taille supérieure à 100 M€.
  • Les transactions primaires (entreprises qui ouvrent leur capital à un adhérent de France Invest pour la première fois) représentent 46 % des montants investis sur l’année (en ligne avec la moyenne annuelle sur les 10 dernières années).
  • 2 681 entreprises ont été accompagnées en 2022 (+4 % par rapport à 2021). Ce très fort niveau n’est donc pas impacté par la baisse du nombre d’opérations au second semestre
  • Une légère contraction des montants investis sur le segment du capital-transmission, notamment sur les opérations de plus de 100 M€, s’explique en partie par la forte diminution des financements bancaires au second semestre, qui ont été un facteur limitant pour la mise en place de certaines opérations de grande taille.
  • Notons que les opérations dans les segments du venture et du growth sont en hausse de +11 % en montants investis et +13 % en nombre par rapport 2021.
  • Le trio de tête des secteurs investis est : l’industrie, le numérique et la santé, en cohérence avec la tendance des dernières années.

Levées

  • Les levées ont globalement légèrement augmenté à 25,4 Md€, notamment portées par quelques levées supérieures à 1 Md€.
  • Les levées ont toutefois chuté entre le premier et le second semestre (-50 %). Alors que les données historiques montrent un second semestre plus dynamique, le second semestre 2022 atteint son plus bas niveau depuis le S2 2017.
  • Les souscripteurs sont toujours très diversifiés et les levées réalisées à l’international restent à un haut niveau de 40 %.Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure). Ce sont des levées en direct ou via l’assurance-vie en unités de compte (4,8 Md€). Les investisseurs institutionnels restent bien sûr largement majoritaires (82 %) mais cette évolution confirme la tendance observée ces deux dernières années.

3. Zoom sur le marché de l’infrastructure : des niveaux d’investissement très élevés portés par la transition environnementale et la mobilité / les transports

Investissements

  • Les investissements sont en hausse à 11,6 Md€ (+30 % par rapport à 2021) tirés encore en 2022 par les financements des énergies renouvelables (3,9 Md€ et 61 % des projets soutenus en nombre).

Levées de capitaux

  • Le niveau des levées diminue à 16 Md€ (-7 % par rapport à 2021), du fait de moindres levées de grande taille.
  • Comme observé historiquement, les principaux souscripteurs sont des caisses de retraites, fonds de pension et fonds de fonds et assureurs qui représentent 80 % des montants levés.
  • 80 % des capitaux sont levés à l’international (contre 69 % en moyenne annuelle sur les 4 dernières années).

Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton souligne : « Le millésime 2022 se clôture sur une année pleine de contraste. L’activité est restée globalement soutenue, malgré un environnement macroéconomique et géopolitique peu favorable au capital investissement. Après un premier semestre dynamique, le durcissement des conditions de financement des opérations de LBO a impacté l’activité. . Les levées de fonds sont toutefois restées stables sur la période à près de 40 Md€. Même si le nombre d’entreprises investies a progressé en 2022 (+14 % avec 2 900 entreprises), le ralentissement en montants est observé sur le segment des tickets supérieur à 15 M€ et sur les secteurs de l’économie les plus exposés aux incertitudes actuelles (BtoC, santé et numérique notamment). Il est prématuré de tirer les conséquences de cette inflexionpour les premiers mois de 2023. Les entreprises affichent des bilans solides et de bons résultats. Une baisse de l’inflation pourrait faciliter l’activité du capital-investissement lors des prochains mois. »

Les montants globaux pour 2022 pour
le capital-investissement (y compris infrastructure) et la dette privée :
53,7 Md€ investis et 52,8 Md€ collectés

Retrouvez toutes les études semestrielles et annuelles sur l’activité du capital-investissement français

L’étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement est réalisée en partenariat entre France Invest et Grant Thornton

Méthodologie de l’étude d’activité du capital-investissement français

France Invest et Grant Thornton élaborent les statistiques de référence du capital-investissement français et se sont associés pour réaliser une étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement. Cette étude, qui respecte la méthodologie européenne, est réalisée en interrogeant l’ensemble des sociétés et fonds de capital-investissement membres de France Invest depuis 1991. L’étude présente les tendances des levées de fonds, des investissements, et des désinvestissements au coût historique, sur une année civile ou un semestre. Le rôle de Grant Thornton est de contrôler la vraisemblance, la cohérence et l’exhaustivité des données communiquées par les membres. Aucune donnée intégrée à l’étude ne provient de sources publiques et n’a fait l’objet d’approximation.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative »(EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Marché de la dette privée en 2022 : l’activité se poursuit de manière régulière, dans un contexte incertain

20 mars 2023

Les entreprises continuent de se financer auprès des fonds de dette privée

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Deloitte présentent la 6ème édition de l’activité des fonds de dette en France, qui concerne la dette privée dans les entreprises et les projets d’infrastructure.

Pour rappel, la dette privée est une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire. Elle est gérée par des fonds d’investissement. L’étude France Invest x Deloitte interroge les fonds français membres de la Commission Dette Privée de France Invest et les structures internationales ayant un bureau ou une équipe dédiée en France. 85 % des 60 structures interrogées ont répondu à l’étude.

L’activité soutenue des fonds de dette dans les entreprises et les projets d’infrastructure en 2022

  • 19,3 Md€ investis (+30 % vs 2021) dans 449 opérations (+48 % vs 2021 en nombre). Ces chiffres incluent le déploiement des Obligations Relance.
  • 12,4 Md€ levés par les fonds gérés en France (+14 % vs 2021)

Le marché est actif en dépit du contexte inflationniste. L’activité connait toutefois un ralentissement au S2 par rapport au S1 (- 7 % en nombre hors Obligations Relance et +17 % Obligations Relance incluses), en rupture avec la tendance historique.

Dette privée dans les entreprises

Investissements :

  • Les investissements s’élèvent à 18,2 Md€ (+26 % vs 2021), dont 1,1 Md€ par les Obligations Relance.
  • Ils ont été affectés à 413 opérations (+51 % vs 2021), dont 121 opérations réalisées via les Obligations Relance.
  • La taille moyenne des opérations diminue et atteint 44 M€ (-17 % vs 2021), en lien avec la prise en compte des Obligations Relance dont le ticket moyen s’établit à 9 M€ en 2022.
  • Les montants consacrés aux transmissions représentent 50 % (vs 47 % en 2021).
  • Les secteurs en plus forte progression sont les transports et le retail.

Les financements d’opérations de croissance externe sont en hausse (+31 % en nombre, +8 % en montants) et comptent pour 26 % du nombre total d’opérations réalisées en 2022.

Zoom : les Obligations Relance, dispositif de place conçu en 2021, avec le concours de France Invest et de France Assureurs, ont été massivement déployées en 2022. Ce sont 1,1 Md€ qui ont été investis dans 121 entreprises par 7 groupements rassemblant 33 sociétés de gestion.

Zoom sur les critères ESG :  L’étude France Invest x Deloitte s’intéresse pour la 1ère fois à la mise en place d’instruments Sustainability Linked Loans (SLL) dans le cadre des opérations de dette privée d’entreprise.

46 % des transactions réalisées en France ont fait l’objet de la mise en place d’un ou plusieurs indicateurs ESG qui peuvent conduire à une variation du taux d’intérêt pour l’emprunteur. C’est un signal très encourageant qui illustre la prise en compte des critères extra-financiers.

Levées des véhicules gérés en France :

  • Les levées atteignent 10,8 Md€ et viendront financer les entreprises en dette privée (+17 % vs 2021 Obligations Relance incluses ; +44 % hors Obligations Relance).
  • Les levées supérieures à 1 Md€ représentent 87 % des levées totales.

Dette privée dans les projets d’infrastructure

Investissements :

  • 1,1 Md€ investis dans 36 projets d’infrastructure – données en hausse (+177 % en montants et +16 % en nombre vs 2021).
  • Le ticket moyen double en un an à 31 M€ vs 13 M€ en 2021
  • 90 % des montants investis concernent de la dette senior et 31 % des montants investis concernent des opérations de refinancement.
  • 64 % des opérations ont été réalisées en Europe, contre 53 % en moyenne sur la période 2018-2021.

Levées des véhicules gérés en France :

  • 1,6 Md€ levés, montant en léger recul (-7 % vs 2021)

Retrouvez toutes les études d’activité sur la dette privée

L’étude sur l’activité des fonds de dette privée est réalisée en partenariat entre France Invest et Deloitte

Méthodologie de l’étude d’activité des fonds de dette privée

L’étude d’activité des fonds français de dette privée réalisée par France Invest et Deloitte a été publiée pour la première fois en 2018. Elle couvre l’activité des membres de la Commission Dette Privée de France Invest créée en 2016. Cette Commission rassemble les membres représentant l’essentiel des acteurs de l’investissement en dette privée implantés en France. La dette privée est, pour les entreprises et les investisseurs en capital, une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire. Le terme utilisé en anglais pour parler de la dette privée est private debt. L’étude s’inscrit dans le cadre de l’Alternative Lender Deal Tracker developpé par Deloitte. L’ALDT est une base de données qui couvre l’activité de la dette privée en Europe. France Invest s’est rapproché de l’expertise de Deloitte pour mener à bien cette étude. Elle offre un aperçu unique des montants levés par les fonds français de dette privée, des montants investis en France et du nombre d’entreprises qui ont recours à cette solution de financement.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres de la Commission Dette Privée de France Invest, via l’envoi d’un questionnaire. France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

FIP et FCPI : des levées stables en 2022

09 mars 2023

367 M€ collectés auprès de 53 000 souscripteurs

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et l’AFG (Association Française de la Gestion financière) publient ce jour les résultats de l’enquête annuelle France Invest-AFG sur le niveau et la nature de la collecte réalisée en 2022 par les gestionnaires de FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et de FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), instruments dédiés au financement des entreprises innovantes et des PME régionales. Les levées de capitaux calculées en 2022 concernent les FCPI et les FIP créés en 2021 et en 2022 et ayant levé en 2022. L’étude couvre 100 % du marché à savoir 25 structures. Parmi elles, 19 ont levé des capitaux (21 en 2021) sur 23 véhicules d’investissement FCPI ou FIP (26 en 2021), dont 6 ont obtenu le label « Relance ». Ce label permet aux épargnants et investisseurs professionnels d’identifier les organismes de placement collectifs (OPC) apportant une réponse aux besoins de financement des entreprises françaises, cotées ou non, et ainsi de mobiliser l’épargne pour la relance.

À retenir :

  • Une collecte stable à 367 M€ (vs 378 M€ en 2012)
  • Un intérêt confirmé des souscripteurs pour le financement de l’innovation (70 % des souscriptions réalisées par des FCPI)
  • Le nombre de souscripteurs se maintient : 53 000 personnes
  • La hausse du nombre de fonds agréés en 2022 (18 vs. 13 en 2021) peut laisser envisager un rebond de l’attractivité de ces véhicules en 2023.

****

En 2022, la collecte globale se maintient à 367 M€ (vs 378 M€ en 2021) auprès de 53 000 souscripteurs (idem en 2021). 70 % de la collecte a été réalisée au titre des FCPI et 30 % au titre des FIP.

Les levées des FCPI en 2022 démontrent l’attractivité du financement de l’innovation ; pour la 4ème année consécutive, le nombre de FCPI ayant levé des capitaux est supérieur au nombre de FIP.

La prorogation temporaire (jusque fin 2022) de l’augmentation du taux de réduction d’impôt sur le revenu de 18 % à 25 % au titre de l’IR PME est entrée en vigueur le 18 mars 2022.  La prorogation de ce taux majoré jusque fin 2023 a été votée mais n’est pas encore entrée en vigueur.

Retrouvez toutes les études sur les levées de capitaux par les FCPI et FIP

L’étude sur l’activité des FCPI et des FIP est réalisée en partenariat entre France Invest et l’AFG

  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2021
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2020
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2019
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2018
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2017
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2016
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2015
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2014
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2013
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2012

Méthodologie de l’étude sur les levées par les FCPI et les FIP

France Invest et l’AFG conduisent une étude commune sur les levées de capitaux par des véhicules destinés aux particuliers. Cette étude a pour objectif de mesurer et d’analyser le niveau et la nature de la collecte réalisée par les gestionnaires de Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et de Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) membres de France Invest et/ou de l’AFG. Ces études recensent les levées de fonds, réalisées sur une année civile depuis 2008.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest et de l’AFG, via un questionnaire envoyé à tous les participants. France Invest et l’AFG ne peuvent garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Innovation et transformation digitale

France Invest décrypte les ressorts de 6 ans de financements de la French Tech et formule ses propositions pour maintenir le cap

21 février 2023

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) présente une étude inédite sur les segments du venture et du growth : un travail qui a pour objectif de mettre à disposition des chiffres sur l’activité du financement de l’innovation par les acteurs du capital-investissement français sur la période 2016 – S1 2022.

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente « Le financement de l’innovation sous toutes ses formes est un enjeu clé pour le développement économique de la France et un enjeu de souveraineté pour l’Union Européenne, nécessaire à la décarbonation de l’économie et à la réindustrialisation du pays. Dans un contexte d’ajustement, nous souhaitons nous assurer que les acteurs français du venture et du growth permettront d’accompagner la French Tech et de la soutenir au travers des cycles, grâce à des équipes d’investissement expérimentées, tout le long du continuum de financements. »

Le marché du venture et du growth : 2016 – S1 2022

L’étude de France Invest montre la progression forte du segment du venture et du growth : 125 sociétés de gestion (sur plus de 400) sont actives sur ce segment au 30 juin 2022, qui a gagné en taille, en impact économique, en maturité des équipes et du marché. Résultat de l’attractivité du segment auprès des investisseurs institutionnels et privés, l’augmentation des montants levés, du nombre de fonds et de leur taille sont autant de signes qui montrent que le continuum de financements, de l’amorçage au growth, s’est étoffé en France ces dernières années.

Les lignes de force

  • À fin 2021, 3 555 start-up, entreprises innovantes et licornes étaient accompagnées par des acteurs français du venture et du growth, dont 2 449 entreprises françaises qui emploient près de 125 000 collaborateurs.
  • Entre 2016 et le 1er semestre 2022, les acteurs du capital-investissement ont investi 16,6 Md€ dans, en moyenne, plus de 900 opérations par an et ont ainsi accompagné le développement de la French Tech ;
  • Le segment a connu une forte croissance ces dernières années : en 2021, 7,3 Md€ ont été levés par les sociétés de gestion (+42 % vs. 2020 et x4 vs 2016) et 4,6 Md€ ont été investis (+ 68 % vs 2020 en montants investis et x5 vs 2016.) dans 1 162 start-up (+ 21 % vs 202 et x2 vs 2016)
  • La croissance du segment est portée en partie par les levées des fonds de growth (3,6 Md€ levés en 2021, un chiffre multiplié par 9 entre 2019 et 2021) ; suivies de celles des fonds de venture (3,7 Md€ levés en 2021, x2,4 vs 2016).
  • Cette progression des montants levées s’accompagne également d’une hausse du nombre de fonds levés et de la taille de ces fonds : 38 véhicules ont atteint une taille supérieure à 200 M€ entre 2016 et le S1 2022 (contre 12 entre 2006 et 2016) et sont en mesure de venir soutenir la création de champions nationaux et internationaux.
  • La part des fonds de biotech dans les levées a fortement progressé pour atteindre 19 % en 2021 (vs 10 % sur la période 2016-2020). À noter que ces fonds ont une forte capacité à lever des capitaux à l’étranger (39 % des capitaux levés entre 2016 et S1 2022, vs 16 % pour la Tech) ;
  • Au S1 2022, les levées des fonds de venture et de growth ont diminué de 16 % vs S1 2021 (-36 % pour le growth / +11 % pour le venture).

Notons que l’attractivité nouvelle auprès d’investisseurs institutionnels et particuliers, qu’ils soient français ou étrangers (38 % des souscriptions en provenance de l’étranger en 2021, contre 14 % en moyenne entre 2016 et 2020), ainsi que l’initiative Tibi (qui concerne principalement les fonds de growth) sont parmi les principales raisons de la hausse des levées de fonds. Plus précisément :

  • Les engagements des investisseurs partenaires de l’initiative Tibi se sont traduits par un accroissement du poids des assureurs en 2020 et 2021, dans les levées et dans une moindre mesure du poids des caisses de retraites et des industriels ; 
  • Les investisseurs étrangers ont également intensifié leurs souscriptions à des fonds français en 2021 via les fonds de fonds (notamment aux États-Unis et au Luxembourg) et les fonds souverains (FEI et fonds souverains d’Asie et du Moyen-Orient) ; 
  • Les investisseurs particuliers et les family office ont doublé leurs investissements dans les fonds de venture et de growth en 2021 (1,5 Md€). Cette progression est portée essentiellement par les fonds institutionnels (FPCI, SLP) accessibles principalement aux investisseurs avertis.  

Nos propositions pour préserver le continuum de financements de l’innovation

L’étude montre, qu’en quelques années, un écosystème riche d’investisseurs dans les start-up s’est construit et a gagné en maturité pour accompagner la French Tech dans sa croissance. 

Néanmoins, des fragilités persistent sur l’ensemble de l’écosystème et une période plus complexe s’est ouverte notamment sur le plan des levées de fonds. Pourtant, la capacité à accompagner et réinvestir dans la durée dans les start-up est un critère déterminant de leur réussite, et avec elle de la croissance d’une économie innovante, souveraine et décarbonée 

Dans ce contexte, la poursuite du soutien apporté ces dernières années par les pouvoirs publics et les investisseurs institutionnels sera structurant pour permettre aux fonds de venture et de growth de continuer à accompagner la tech française

Nos propositions pour maintenir le cap :

  • Mieux flécher l’épargne des Français vers le capital-investissement, en renforçant le référencement des fonds de capital-investissement dans les contrats d’assurance-vie en UC, l’épargne retraite et l’épargne salariale
  • Libérer les contraintes sur les investisseurs institutionnels (Solvabilité 2, régime réglementaire des caisses de retraite, …) et lancer rapidement un dispositif Tibi 2
  • Améliorer le régime européen des aides d’Etat
  • Permettre aux entreprises de mieux financer l’innovation à travers un régime du corporate venture réinventé
  • Faire fonctionner efficacement les régimes et enveloppes existantes : PEA, PEA/PME, FCPI, et rendre fonctionnel le dispositif d’apport cession pour permettre de réinvestir les succès entrepreneuriaux dans la tech

Croissance et création d’emplois

14 décembre 2022

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent l’étude dans les start-up, les PME et ETI françaises accompagnées par des acteurs du capital-investissement : la 19ème étude sur la croissance et la création d’emplois.

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente « La croissance du chiffre d’affaires comme la création d’emplois des sociétés accompagnées par les acteurs du capital-investissement dépassent à nouveau en 2021 les tendances observées dans le reste de l’économie. Ces entreprises ont en effet vu en 2021 leur chiffre d’affaires croître de +12,6 % contre +8,2 % pour le PIB français. Sur la même période ce sont plus de 83 000 emplois nets qui ont été créés au sein de l’échantillon étudié de plus de 3 800 entreprises, et 280 000 emplois sur les cinq dernières années, soit trois fois le rythme de création d’emploi de l’économie française. »

Chiffre d’affaires et création d’emplois : 2021, une très bonne année

Sur les 9 300 entreprises accompagnées, dont 7 601 françaises, les données sont ici disponibles pour 3 800 d’entre elles. Les entreprises de cet échantillon emploient 1,5 millions de collaborateurs (vs. 17,52 millions de salariés français dans le secteur privé marchand fin 2021)

Impact sur le chiffre d’affaires

  • Notre échantillon de 3 800 entreprises (start-up, PME et ETI) françaises accompagnées par les acteurs du capital-investissement a réalisé un chiffre d’affaires de 259 Md€ en 2021, en hausse de +12,6 % (hors effet des croissances externes) à comparer à une hausse du PIB de +8,2 % ; ceci correspond à 18 % du chiffre d’affaires des entreprises du CAC 40 la même année.
  • Pour rappel, l’année 2020 avait montré une baisse du CA de l’échantillon de -2,6 % à comparer à une baisse de -5,5 % du PIB français, dans un contexte de crise Covid.
  • Depuis 2016 les entreprises accompagnées affichent une croissance de 29,5% versus 11,6% pour le PIB français
  • La croissance du chiffre d’affaires s’observe sur l’ensemble des secteurs d’activité et plus particulièrement dans l’énergie, le numérique, les services financiers et l’industrie.
  • Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille participent de cette croissance du chiffre d’affaires. C’est notable pour les PME avec +19,2 % de chiffres d’affaires en 2021.

Impact sur la création d’emplois

  • Notre échantillon de 3 800 entreprises compte 1,5 millions de salariés à fin 2021. Le secteur privé marchand français emploie 17,5 millions de salariés, hors secteur agricole.
  • 83 187 emplois nets ont été créés en 2021, soit une hausse de +5,8 % sur un an (hors effet des croissances externes), à comparer à +4,6 % pour l’emploi global dans le secteur marchand et +2,3 % pour le marché de l’emploi dans les pays de l’OCDE.
  • Tous les secteurs d’activité et toutes les tailles d’entreprises partagent cette tendance ; notons pour les PME une hausse de +11,4 % des emplois créés.
  • Les effectifs sont en croissance de 46 % sur les 5 dernières années, soit une progression moyenne annuelle de +7,1 %. Ainsi, ce sont plus de 280 000 emplois nets qui ont été créés entre 2016 et 2021.

« La croissance du chiffre d’affaires se confirme dans le temps de manière constante : sur longue période, l’activité de ces entreprises croît plus rapidement que le PIB moyen français. Ces mêmes entreprises sont moins impactées lors d’une contraction de marché comme cela avait le cas l’an dernier » précise François Estin, associé conseil en stratégie et transactions chez EY.

Retrouvez toutes les études sur la croissance et la création d’emplois

L’étude sur la croissance et la création d’emplois est réalisée par France Invest en partenariat avec EY.

Méthodologie de l’étude sur la croissance et la création d’emplois

Depuis 2003, France Invest et EY ont souhaité évaluer les caractéristiques des entreprises françaises accompagnées par le capital-investissement sous toutes ses formes : capital-innovation, capital-développement, capital-transmission et capital-retournement, et réaliser une analyse dynamique en calculant la croissance de leurs effectifs et de leurs chiffres d’affaires.

L’enquête est conduite auprès de l’ensemble des membres actifs de France Invest. Cette étude porte sur l’ensemble des entreprises détenues en portefeuille par les membres, qu’elles aient été détenues ou non sur tout ou partie de la période. L’effet éventuel lié aux acquisitions ou cessions réalisées par ces entreprises a été corrigé lorsque l’information était disponible.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations présentes dans la base ont été systématiquement vérifiées par EY. Les taux de croissance des effectifs et des chiffres d’affaires sont calculés pour les entreprises françaises, dont l’ensemble des données requises est complet sur deux années.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative » (EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

  • Création et partage de la valeur

Création de valeur

14 décembre 2022

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent l’étude dans les start-up, les PME et ETI françaises accompagnées par des acteurs du capital-investissement : la 8ème étude qui explique comment se crée la valeur.

Sur la création de valeur, Claire Chabrier, Présidente de France Invest, commente : « Pour la 8ème année, nous faisons la démonstration des ressorts de la création de valeur pour les entreprises accompagnées par les acteurs du capital-investissement. C’est bien, avant tout, la croissance organique et externe des entreprises, la hausse des chiffres d’affaires et des résultats qui expliquent la création de valeur sur la période d’accompagnement. Parmi les participations étudiées, un tiers sont des PME transformées en ETI ! Nous trouvons une nouvelle fois confirmation du rôle déterminant et actif que jouent nos adhérents dans le soutien à la croissance du tissu de PME et ETI français. »

Création de valeur : démonstration confirmée année après année

Laurent Majubert, associé conseil en transactions chez EY, commente « L’étude sur la création de valeur est représentative du marché, car les nombreuses interviews ont permis de fiabiliser les chiffres sur près de 70 % des transactions concernées. Cette année encore, la croissance des résultats est restée le premier élément contributif (à 63 %) de la création de valeur, comme sur tous les millésimes de l’étude (2012 à 2021). L’effet lié à la hausse des multiples de valorisation reste globalement moindre, et s’explique principalement par la forte croissance de ces sociétés, car la corrélation rationnelle entre ces multiples et la taille des sociétés s’est confirmée chaque année. »

Dans l’étude réalisée par France Invest depuis 2012, nous analysons chaque année quels sont les déterminants de la création de valeur dans les opérations de capital-investissement.

Les composantes de la valeur créée

L’étude analyse les composantes de la création de valeur dans les PME et ETI françaises qui ont bénéficié de l’apport de capitaux propres de la part de fonds de capital-transmission, adhérents de France Invest, actionnaires majoritaires ou disposant a minima d’une minorité de blocage, et qui ont vendu leurs titres en totalité entre 2012 et 2021.

La création de valeur, mesurée par la progression de la valeur des titres, dans les 362 entreprises qui composent l’échantillon analysé, se décompose en 3 effets :

  • Pour 2/3 par le développement des résultats des entreprises accompagnées, qui s’explique par la croissance organique des chiffres d’affaires (à hauteur de 54 %), par l’apport de la croissance externe (à hauteur de 34 %) et, dans une moindre mesure, par l’amélioration des taux de marges (à hauteur de 12 %).
  • Pour 1/3 par l’effet multiple, qui se rationnalise notamment par la forte croissance de ces entreprises (celles cédées en 2021 ont vu leur chiffre d’affaires augmenter en moyenne de 65 % en l’espace de 5 ans) et par le renforcement de leur positionnement stratégique.
  • Dans une proportion marginale par l’effet de l’endettement dont le ratio diminue de 3,9 à 2,7 fois l’EBE sur la période de détention.  

Cette étude valide année après année les mécanismes de création de la valeur dans les entreprises ayant ouvert leur capital à un fonds. Elle conforte aussi la maturité du marché et la constance dans les composantes de la valorisation des entreprises accompagnées.

Adhésion des salariés, emplois, investissements et R&D : les autres enseignements de l’étude

Dans les entreprises concernées, le comité d’entreprise a rendu un avis favorable ou neutre à l’entrée des fonds (99 %), comme sur le choix du repreneur à la sortie (99 %).

Les effectifs des entreprises de l’échantillon ont augmenté de 47 % sur une durée moyenne de détention de 5 ans et demi (44 % de cette augmentation nette étant liée au développement du périmètre historique), soit une croissance annuelle moyenne de +7,3 %.

Ces entreprises ont poursuivi (à 34 %) ou accéléré (à 62 %) leur politique d’investissements corporels. Aucune entreprise dotée d’un programme de recherche et développement (R&D) n’a réduit ce poste de dépenses : 53 % déclarent l’avoir même augmenté.

Retrouvez toutes les études sur la création de valeur dans les PME et ETI françaises accompagnées dans leur transformation par les acteur français du capital-investissement

L’étude sur la création de valeur est réalisée par France Invest en partenariat avec EY. Elle s’inspire de l’étude « European PE exits » conduite depuis 2005 par EY sur les opérations majoritaires du marché des Large Caps européennes.

Méthodologie de l’étude sur la création de valeur

France Invest et EY s’associent pour mesurer le poids des principaux facteurs déterminants de la performance des PME et ETI françaises (MidMarket) accompagnées par des fonds de capital-transmission. Cette étude, réalisée en respectant la méthodologie européenne développée par EY, s’appuie sur un échantillon significatif d’entretiens conduits en face-à-face des équipes en charge des opérations identifiées.

La création de valeur ainsi que le poids de ses principaux déterminants sont calculés à partir des données privées historiques des PME et ETI françaises qui ont bénéficié de l’apport de capitaux propres des acteurs français du capital-transmission, membres de France Invest, en position d’actionnaires majoritaires ou disposant a minima d’une minorité de blocage, et dont les titres ont été vendus en totalité dans la période d’étude considérée. Seules les entreprises françaises respectant ces critères et qui affichent au moment de la cession un chiffre d’affaires compris entre 20 M€ et 500 M€ sont considérées comme éligibles au périmètre d’étude.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest lors d’entretiens en face-à-face des équipes en charge des opérations identifiées ; en présence d’au moins un associé d’EY et d’une personne de l’équipe des études économiques et statistiques de France Invest.

France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées. Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.