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2021

28 juin 2022

Performance nette du capital-investissement français à fin 2021

Le capital-investissement, performant sur le temps long et à travers les cycles

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 28ème édition, à fin 2021, de leur étude annuelle sur la performance nette des acteurs français du capital-investissement (fonds de capital-investissement et d’infrastructure). 

Des performances robustes sur le long terme

A fin 2021, les performances sur temps long se consolident à un niveau élevé : 
  • Depuis l’origine, à 12,3 % (vs 11,6 % à fin 2020), 
  • Sur 15 ans, à 12,2 % (12,0 % à fin 2020), 
  • Sur 10 ans, à 14,5 % (vs 11,1 % à fin 2020). 

Ces chiffres actualisés à fin 2021 démontrent à nouveau que le capital-investissement a, sur longue période, surperformé toutes les autres classes d’actifs et que les investissements des fonds réalisés sur le moyen et long terme ont permis une bonne résistance des performances au travers des crises, comme en témoignent les statistiques sur 15 ans. 

Périmètre 2021 et rappel de la méthode de calcul 

Comme pour les études des années antérieures, l’édition 2021 est fondée sur des données largement représentatives du marché français : elle couvre plus de 700 véhicules gérés par 125 sociétés de gestion. Le nombre de véhicule couverts est en forte croissance depuis 2017. Au-delà de la croissance du marché et du nombre d’acteurs, il s’explique également par la pérennité des acteurs qui ont fait la preuve de bonnes performances répétées auprès de leurs clients investisseurs, dont les encours et le nombre de fonds gérés augmentent. 

Pour mémoire, l’indicateur principal de performance utilisé dans l’étude est le Taux de Rendement Interne (TRI) : Le TRI mesure rendement annuel d’un fonds de capital-investissement pour un souscripteur. Il tient compte des flux (appels de fonds et distributions) et de la valeur nette de l’actif (NAV) des véhicules, et son calcul inclut l’impact du temps. Entrent dans le calcul de la performance :

  • Les distributions de capitaux aux clients investisseurs des fonds (LPs), issues des cessions réalisées ; 
  • La valorisation (NAV) des véhicules d’investissement, qui répond au cadre réglementaire de la profession en vigueur 

Performances à fin 2021 : des indicateurs en hausse dans un environnement atypique à interpréter conjointement avec les performances observées à fin 2019 et 2020

De façon préliminaire, il convient de rappeler qu’au regard de la durée de vie moyenne des véhicules (entre 8 et 10 ans) et du temps long des investissements, les indicateurs de rendement calculés à court terme (par exemple les TRI pour des horizons inférieurs à 3 ans) doivent être interprétés avec prudence.

Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, les rendements du capital-investissement ont connu, comme anticipé, un fort rebond en 2021 dans un contexte de reprise et de rattrapage de la croissance.

Les valorisations prudentes à fin 2020 dans un contexte encore incertain, la forte croissance des distributions en 2021 ainsi que la croissance des comparables boursiers ont porté techniquement les TRI à un niveau plus élevé à fin 2021 qu’à fin 2020.

La progression des distributions, c’est-à-dire les capitaux redistribués aux clients investisseurs, s’établit à +91 % vs 2020.

Cette hausse des distributions est en lien avec la hausse des cessions observées (+8 % vs. 2020), l’année 2021 ayant permis un rattrapage (en comparaison à l’année 2020, « année Covid ») et la réalisation de nombreuses cessions dans de bonnes conditions. Notons par ailleurs, que 81 % des cessions définitives ont été réalisées vers d’autres acteurs que des fonds de capital-investissement.

La progression des valorisations à fin 2021 s’inscrivait, elle, dans un contexte de très forte progression des comparables boursiers (+31 % pour le CAC 40 en 2021) et de valorisations impactées par la crise Covid à fin 2020. Il faut rappeler que les processus de valorisations, qui s’appuient sur des standards professionnels et réglementaires internationaux rigoureux, ont notamment recours à des comparables pour valoriser leurs investissements, dont les indices boursiers. L’évolution de ces comparables a un impact sur la valorisation des entreprises, mais aussi l’accompagnement des investisseurs à la transformation des entreprises dans un temps long qui contribue à les améliorer et stabiliser.

La hausse des TRI sur les différents horizons se retrouvent sur les différents segments, notamment le capital-innovation, où les secteurs de la tech et de la santé, principaux secteurs de ce segment, ont été particulièrement dynamiques en 2020 et 2021.

Comment envisager 2022 ? 

L’étude publiée constitue une analyse rétrospective d’une image figée à fin 2021 qui ne prend pas en compte les incertitudes sur la situation macroéconomique, politique et géopolitique et ses perspectives à moyen terme qui se sont rapidement et nettement renforcées depuis le début de l’année 2022.

Ces incertitudes modifient et vont modifier de façon profonde le contexte économique et financier dans lequel évoluent les entreprises accompagnées par les adhérents de France Invest : guerre en Ukraine, inflation, hausse des coûts des matières premières, difficultés d’approvisionnement, hausse des taux, incertitudes. En outre, le marché coté est baissier au premier semestre 2022 (-7 % pour le CAC 40 entre 1er janvier et 6 juin 2022). 

Dans ce contexte, des ajustements sont à attendre du fait de la conjoncture et d’un environnement dégradé, dont les acteurs du capital-investissement ont très tôt pris conscience et ont rapidement aidé leurs participations à se préparer aux changements.

Malgré tout, le premier semestre 2022 semble avoir été actif tant sur les levées que sur les investissements. Surtout, après 3 ans où les levées de capitaux ont été dynamiques, nos adhérents disposent de moyens pour continuer à accompagner les start-up, PME et ETI françaises, dans un contexte où les besoins de transformation (digitalisation, décarbonation) et d’investissement de long terme restent aussi important que jamais pour soutenir la croissance et la création d’emploi dans le pays.

Pour tous les fonds, le travail d’accompagnement et de création de valeur au sein des entreprises s’opère sur plusieurs années. Depuis deux ans, les événements imprévisibles se succèdent mais notre profession a fait preuve de prudence, de résistance et est pleinement mobilisée. Les acteurs du capital-investissement, investisseurs professionnels et engagés, sont à l’œuvre auprès des participations en leur mettant à disposition trois ressources : capitaux, accompagnement et temps long. 

Claire Chabrier, présidente de France Invest commente : « L’année 2021 a marqué comme attendu un rebond dans un contexte général de reprise post-Covid après une année 2020 où les performances de court terme avaient baissé. Au-delà de cette tendance à court terme, le métier du capital-investissement s’étudie sur longue période et nous avons la satisfaction de voir année après année que nos performances à 10 et 15 ans sont solides et stables et de constater une surperformance constante par rapport aux indices boursiers, et ce malgré les aléas rencontrés à travers les cycles. C’est le résultat du travail d’accompagnement très actif des actionnaires professionnels que nous sommes, pour aider les entreprises à grandir et à créer de la valeur dans la durée. Dans le contexte d’incertitudes économiques et politiques dans lesquelles nous évoluons, nous sommes plus que jamais concentrés et mobilisés pour accompagner nos participations et les aider à faire les bons arbitrages. »

« La performance 2021 du capital-investissement mesurée sur 10 ou 15 ans (14,5 % et 12,2 %), en progression notable sur cet horizon 10 ans par rapport à l’année dernière, maintient un écart de rendement significatif de l’ordre de 3 points par rapport aux indices boursiers CAC 40 ou CAC All Tradable sur l’horizon 10 ans et de 6 à 7 points sur l’horizon 15 ans » souligne Stéphane Vignals, associé EY Strategy and Transactions. « Ceci démontre le rôle clé des acteurs français du capital-investissement  à avoir préparé efficacement les équipes de management des entreprises dans lesquelles ils investissent à profiter du rebond de l’économie en sortie de crise sanitaire en les aidant à se transformer pendant la période de Covid. Nul doute que ce rôle d’accompagnement est précieux dans la situation de tensions inflationniste et géopolitique que nous connaissons actuellement. » ajoute Stéphane Vignals

Retrouvez toutes les statistiques de performance du capital-investissement français

L’étude sur la performance nette du capital-investissement français est réalisée par France Invest en partenariat avec EY

  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2021
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2020
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2019
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2018
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2017
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2016
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2015
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2014
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2013
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2012

Méthodologie et définitions de l’étude de performance

France Invest et EY s’associent depuis 1994 pour mesurer la rentabilité du capital-investissement français à travers la réalisation d’une étude sur la performance nette. Cette étude, réalisée en respectant la méthodologie européenne, s’appuie sur un échantillon significatif de sociétés et fonds de capital-investissement depuis 1987.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

La performance nette en fin de période est calculée sur une base journalière et intègre l’ensemble des flux (appels de fonds et distributions) de tous les fonds matures (ayant plus de deux années d’existence) ainsi que la valeur résiduelle du portefeuille mesurée au 31 décembre. La population étudiée en est de fait réduite. La performance est calculée après déduction des frais de gestion et du carried interest.

Le TRI Net présenté est calculé sur une base comparable de fonds. Par conséquent, les chiffres courants diffèrent de ceux communiqués dans l’étude précédente du fait de la prise en compte de la performance de nouveaux fonds répondants.

Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle nette d’une série de flux financiers.

Le taux de rentabilité interne net (« TRI Net ») est aussi appelé le taux de rentabilité interne investisseurs, car il permet de mesurer la performance nette réalisée par un souscripteur sur son investissement dans un véhicule de capital-investissement (FCPR, SCR, Limited Partnership…). Il prend en compte les flux négatifs relatifs aux appels de fonds successifs et les flux positifs liés aux distributions (en cash et parfois en titres) ainsi qu’à la valeur liquidative des parts détenues dans le véhicule à la date du calcul. Le TRI est net des frais de gestion et de l’intéressement des gestionnaires (« carried interest »). Il inclut l’impact de la trésorerie, l’effet temps et la valeur estimée du portefeuille.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative »(EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

Études

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FIP

Communiqué de presse

16 mars 2022

Levées de capitaux par les FCPI et les FIP en 2021

Hausse des levées de capitaux par les FCPI et les FIP en 2021

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et l’AFG (Association Française de la Gestion financière) publient ce jour les résultats de l’enquête annuelle France Invest-AFG sur le niveau et la nature de la collecte réalisée en 2021 par les gestionnaires de FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et de FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), instruments dédiés au financement des entreprises innovantes et des PME régionales. Les levées de capitaux calculées en 2021 concernent les FCPI et les FIP créés en 2020 et en 2021 et ayant levé en 2021. L’étude couvre 100 % du marché à savoir 27 structures. Parmi elles, 21 ont levé des capitaux (25 en 2020) sur 26 véhicules d’investissement FCPI ou FIP (35 en 2020), dont 7 ont obtenu le label « Relance ». Ce label permet aux épargnants et investisseurs professionnels d’identifier les organismes de placement collectifs (OPC) apportant une réponse aux besoins de financement des entreprises françaises, cotées ou non, et ainsi de mobiliser l’épargne pour la relance.

[France Invest] Présentation de l'étude FCPI et FIP 2021


A retenir :

  • Une collecte en hausse de +15 % à 378 M€
  • Un intérêt marqué des souscripteurs pour le financement de l’innovation (70 % des souscriptions
    réalisées par des FCPI)
  • Le nombre de souscripteurs se maintient : 53 000 personnes
  • La souscription moyenne est en augmentation : +16 % à 7 120 €

En 2021, la collecte globale augmente de +15 % à 378 M€ (vs 330 M€ en 2020) auprès de 53 000 soucripteurs (vs 54 000 en 2020). 70 % de la collecte a été réalisée au titre des FCPI et 30 % au titre des FIP. La collecte correspond exclusivement aux souscriptions affectées au capital de PME qui donnent droit à réduction d’impôt sur le revenu (« IR PME »).

Les levées des FCPI en 2021, en hausse de 11 % vs 2020, souligne l’attractivité du financement de l’innovation ; pour la 3ème année consécutive, le nombre de FCPI ayant levé des capitaux est supérieur au nombre de FIP.

La prorogation de l’augmentation du taux de réduction d’impôt sur le revenu de 18 % à 25 % au titre de l’IR PME est entrée en vigueur le 8 mai 2021. Cette hausse temporaire est maintenue en 2022.

L’étude « Levées de capitaux par les FCPI et FIP en 2021 », est disponible sur les sites www.franceinvest.eu et www.afg.asso.fr.

Chiffres clés

Retrouvez toutes les études sur les levées de capitaux par les FCPI et FIP

L’étude sur l’activité des FCPI et des FIP est réalisée en partenariat entre France Invest et l’AFG

  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2020
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2019
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2018
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2017
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2016
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2015
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2014
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2013
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2012

Méthodologie de l’étude sur les levées par les FCPI et les FIP

France Invest et l’AFG conduisent une étude commune sur les levées de capitaux par des véhicules destinés aux particuliers. Cette étude a pour objectif de mesurer et d’analyser le niveau et la nature de la collecte réalisée par les gestionnaires de Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et de Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) membres de France Invest et/ou de l’AFG. Ces études recensent les levées de fonds, réalisées sur une année civile depuis 2008.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest et de l’AFG, via un questionnaire envoyé à tous les participants. France Invest et l’AFG ne peuvent garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

capital-investissement

emploi

croissance

Études

Communiqué de presse

15 décembre 2021

Croissance et création d’emplois en 2020

18ème édition de l’étude sur la croissance et la création d’emploi dans les entreprises accompagnées par les acteurs français du capital-investissement

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 18ème étude sur la croissance et la création d’emplois dans les entreprises accompagnées par les acteurs français du capital-investissement.
Pour rappel, à fin 2020, ce sont plus de 8 900 entreprises qui ont ouvert leur capital et qui sont accompagnées par un fonds de capital-investissement français, dont 7 400 en France.

La 18ème édition de l’étude sur la croissance et la création d’emploi dans les entreprises accompagnées par les acteurs français du capital-investissement, apporte un éclairage sur l’année 2020.
Sur les 7 400 entreprises françaises accompagnées, les données sur l’emploi sont disponibles pour environ la moitié d’entre elles, et nous savons qu’elles représentent près d’un million et demi d’emplois (vs. 16 millions de salariés français dans le secteur privé marchand.)

▶ Impact sur le chiffre d’affaires :

  • L’échantillon de 3 625 start-up, PME et ETI françaises accompagnées par le capital-investissement français représente 221 Md€ de chiffre d’affaires cumulé en 2020, soit 19 % du chiffre d’affaires cumulé des groupes du CAC 40 à la même date.
  • En 2020, le chiffre d’affaires des entreprises de l’échantillon est en baisse de 2,6 % en lien avec la crise sanitaire, contre -5,5 % pour le PIB nominal français.
  • Les start-up ont un fort taux de croissance de leur chiffre d’affaires avec +14,1 % sur un an.
  • Les 3 secteurs les plus dynamiques sont ceux qui ont le mieux résisté à la crise sanitaire : la santé (CA en hausse de +8,7 % sur 1 an), l’énergie (+8,3 %) et le numérique (+6,2 %).

▶ Impact sur l’emploi :

  • L’échantillon des 3 625 entreprises françaises emploie 1,35 millions de salariés au 31/12/2020. En comparaison, le secteur marchand français comptait 17,22 millions de salariés (hors agriculture) à la même date.
  • Les effectifs de l’échantillon ont augmenté de 11 674 salariés en 2020. Ceci représente une augmentation des effectifs de 0,9 % par rapport au 31/12/2019. A titre de comparaison, l’emploi sur le secteur marchand a reculé de 2,1 % sur un an à fin 2020.
  • Les 3 secteurs qui ont vu leur activité croître en 2020 sont aussi ceux où le plus d’emplois ont été créés : la santé (+6 393 sal., +5,5 % vs. fin 2019), l’énergie (+670 sal., +5,3 %) et le numérique (+ 4 502 sal., +5,1 %).
  • Plus de 244 237 emplois ont été créés sur 5 ans (de 2015 à 2020).

Retrouvez toutes les études sur la croissance et la création d’emplois

L’étude sur la croissance et la création d’emplois est réalisée par France Invest en partenariat avec EY.

Méthodologie de l’étude sur la croissance et la création d’emplois

Depuis 2003, France Invest et EY ont souhaité évaluer les caractéristiques des entreprises françaises accompagnées par le capital-investissement sous toutes ses formes : capital-innovation, capital-développement, capital-transmission et capital-retournement, et réaliser une analyse dynamique en calculant la croissance de leurs effectifs et de leurs chiffres d’affaires.

L’enquête est conduite auprès de l’ensemble des membres actifs de France Invest. Cette étude porte sur l’ensemble des entreprises détenues en portefeuille par les membres, qu’elles aient été détenues ou non sur tout ou partie de la période. L’effet éventuel lié aux acquisitions ou cessions réalisées par ces entreprises a été corrigé lorsque l’information était disponible.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations présentes dans la base ont été systématiquement vérifiées par EY. Les taux de croissance des effectifs et des chiffres d’affaires sont calculés pour les entreprises françaises, dont l’ensemble des données requises est complet sur deux années.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative » (EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

Études

Communiqué de presse

capital-investissement

2020

29 juin 2021

Performance du capital-investissement français à fin 2020

Très bonne performance de 11,7 % net par an sur 15 ans supérieure à toutes les autres classes d’actifs

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 27ème édition, à fin 2020, de leur étude annuelle sur la performance nette des acteurs français du capital-investissement, qui intègre également pour la première fois la performance des fonds d’infrastructure.

« Sur longue période le capital-investissement français affiche, à nouveau fin 2020, une surperformance très nette face aux autres classes d’actifs. L’accompagnement des sociétés de gestion auprès de leurs participations a permis de faire face à cette situation totalement inédite de la crise Covid et de préparer le rebond. Les financements apportés aux start-up se sont poursuivis dans cette période et ont mis la France en situation d’accélérer la création de licornes. Je souhaite que les particuliers puissent plus largement investir dans le capital-investissement, dans notre économie, et bénéficier ainsi de la performance de ce placement. Nous allons y travailler pour lever les freins réglementaires et les obstacles liés à la distribution. Notre ambition est que, d’ici 5 ans, 10 milliards d’euros soient investis chaque année dans le non coté via l’épargne française placée en épargne retraite, en épargne salariale et en assurance vie. », déclare Claire Chabrier, Présidente de France Invest.

« La performance 2020 du capital-investissement mesurée sur 10 ou 15 ans (10,1 % et 11,7 %) quoiqu’en légère érosion par rapport à l’année dernière maintient un écart de rendement significatif de l’ordre de 3 à 5 points par rapport aux indices boursiers CAC 40 ou CAC All Tradable. » souligne Hervé Jauffret, associé EY Strategy and Transactions. « Ceci reflète une exposition moindre des fonds d’investissement aux secteurs les plus touchés par la crise sanitaire et est également le signe du soutien actif apporté aux équipes de management des sociétés dans lesquelles ils ont investi afin de minimiser les effets de la crise et de les aider à se transformer et à saisir des opportunités de développement. » commente Hervé Jauffret, Associé EY.

Très bonne performance sur longue période

Mesurée sur un horizon de 15 ans, la performance globale du capital-investissement français est de 11,7 % en moyenne par an, nette de frais et de carried interest.

Cette performance reflète les caractéristiques de l’investissement dans le non coté : la capacité des sociétés de gestion à développer et à transformer les entreprises qui prennent ainsi de la valeur, la très faible volatilité de la classe d’actifs compte tenu des durées d’investissement de 5 à 6 ans en moyenne, sa forte résistance en période de crise sanitaire liée à l’accompagnement de proximité des sociétés de gestion auprès des entreprises qu’elles accompagnent.

À fin 2020, le capital-investissement français confirme à nouveau sa surperformance par rapport aux autres grandes classes d’actifs étudiées (immobilier, bourse, hedge funds)

Performances par segments

La performance du capital-investissement français est élevée sur tous les segments, quel que soit l’horizon de temps retenu.

Le capital-innovation, qui finance des start-up et de jeunes entreprises à forte dominante innovation, affiche une amélioration de ses performances sur les différents horizons de temps analysés, avec une performance de 13,6 % sur les 3 dernières années. Nombre de ces entreprises, qui ont joué un rôle majeur pour apporter des solutions concrètes dans la phase de crise, ont connu une très forte croissance qui se reflète dans leur valorisation.

Les performances du capital-développement et du capital-transmission, qui accompagnent des entreprises plus matures, restent soutenues. À 10 ans, elles sont respectivement de 6,1 % et de 13,4 %.

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Études

Communiqué de presse

capital-investissement

08 juin 2021

Étude France Invest x Inuo Strategic Impact

Étude sur les ETI et grandes entreprises françaises performantes accompagnées par le private equity entre 2009 et 2019

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Inuo Strategic Impact, cabinet de conseil en stratégie, présentent les conclusions d’une étude conjointe sur la surperformance des entreprises qui ont ouvert une part majoritaire de leur capital à des fonds d’investissement.

« Cette étude, ce sont surtout des témoignages de dirigeants. Finalement, ce sont eux les meilleurs ambassadeurs du capital-investissement. Leurs parcours permettent de lever certaines idées reçues, certaines craintes et sont même de précieux conseils pour les chefs d’entreprise qui sont tentés d’ouvrir leur capital à un fonds » commente Dominique Gaillard, Président de France Invest.

« Cela se sait peu : nombre de « Success Stories » françaises ont été accompagnées dans l’accélération de leur croissance par une succession de fonds de capital-investissement. Dans notre étude, qui mesure leur croissance et leur performance comparée à leurs pairs, restées des entreprises familiales ou privées, les dirigeants prennent la parole. Ils expliquent l’apport, financier et extra-financier, des fonds qui leur ont permis de devenir, en une décennie, des ETI internationales et championnes dans leur secteur. » commente Chiheb Mahjoub, Président de INUO Strategic Impact.

L’analyse détaillée de 28 entreprises françaises de tous secteurs, majoritairement des PME familiales à l’origine, qui, pour la plupart, ont ouvert la majorité de leur capital à des fonds entre 2009 et 2019, soit sur une période suffisamment longue et intéressante, entre deux crises, fait ressortir :

1. Une surperformance par rapport aux sociétés familiales concurrentes

  • Ces entreprises ont connu une croissance plus rapide que les concurrents, avec une progression de leur chiffre d’affaires de 14 % en moyenne par an, à comparer à 8,5 % pour leurs concurrents.
  • 75 % ont amélioré́ leurs marges opérationnelles et 64 % ont une efficience opérationnelle supérieure à celles de leurs concurrents.

2. Une valorisation de l’accompagnement apporté par des fonds d’investissement

  • Les dirigeants valorisent l’accompagnement des fonds qui, au-delà des capitaux, leur ont apporté une gouvernance renforcée, de nouvelles capacités de financement, de l’expertise financière, une crédibilité accrue, du soutien consultatif, la dynamique d’un sparring partneret des réseaux et contacts professionnels.
  • Les dirigeants témoignent de l’apport des fonds comme accélérateur de croissance organique et externe, et notamment comme soutien puissant pour les acquisitions à l’étranger.

3. Une évolution de la structure du capital avec une montée des familles et des managers 

  • Au fil des entrées et sorties de fonds, la tendance est à la remontée au capital des familles et des managers actionnaires, d’ailleurs redevenus majoritaires dans plus de 20 % des entreprises analysées.

 
Parmi les 28 entreprises analysées :

Cerba : leader européen en biologie médicale

Céva : 5ème entreprise mondiale dans la santé animale

Colisée : 4ème opérateur en Europe de maisons de retraite et des services de soins à domicile pour les seniors

Gerflor : un des leaders mondiaux dans la production et la distribution de revêtements de sol et muraux

Loxam : leader en France et en Europe de la location de matériel

Mademoiselle Desserts : leader européen de la pâtisserie industrielle surgelée

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parité

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Études

Communiqué de presse

04 mai 2021

Parité dans le capital-investissement en 2020
Un an après la signature de la charte, des évolutions intéressantes

Progression de la parité grâce à des recrutements qui se féminisent

Désirant faire progresser la parité dans les métiers de l’investissement, France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) a créé il y a 10 ans, en partenariat avec Deloitte, un baromètre annuel pour suivre l’évolution sur ce sujet. Sa 11ème édition, qui porte sur les chiffres 2020, est publiée ce jour.

Sur les 352 sociétés de gestion adhérentes à France Invest au 31/12/2020, 207 ont répondu à l’étude, soit un taux de participation de 59 %.

« Enfin ! Les chiffres sur la mixité en 2020 montrent que les curseurs commencent à bouger sur la proportion de femmes dans les équipes d’investissement. L’évolution est surtout notable sur les postes juniors où les recrutements, venant de filières plus diversifiées, ont boosté la mixité. Les évolutions constatées placent le capitalinvestissement français sur la bonne trajectoire pour remplir les objectifs fixés dans la Charte Parité de France Invest de février 2020 : atteindre un premier palier de 25 % de femmes à des postes seniors dans les équipes d’investissement d’ici 2030. » précise Dominique Gaillard, président de France Invest.

Le pourcentage de femmes dans les équipes d’investissement des sociétés de gestion augmente

Dans les sociétés de gestion, 41 % des effectifs sont féminins. Ce chiffre est stable depuis 2011 et oscille entre 38 et 41 % selon les années. En revanche, c’est au sein des équipes d’investissement que la part des femmes a progressé en 2020 : elles sont 27 % de femmes (vs. 23 % en 2019).

La parité progresse fortement au 1er grade d’entrée dans les métiers de l’investissement…
Si dans les équipes d’investissement le pourcentage de femmes progresse à presque tous les grades par rapport à 2019, l’évolution est surtout sensible pour les chargées d’affaires et analystes, premier niveau d’entrée dans le métier d’investisseur. La part des femmes à cette fonction qui stagnait, depuis 2013, entre 30 et 33 %, est passée à 39 % en 2020 et affiche un début de décollage. En revanche, les femmes ne sont plus que de 20 % environ aux postes d’associés et de membres de directoires ou de comités exécutifs.

… liée à la forte poussée des recrutements.
En lien avec la dynamique de croissance du secteur, 215 recrutements ont eu lieu dans les équipes d’investissement. Les femmes représentent 36 % de ces recrutements, soit une hausse de 6 points par rapport à 2019. Ce mouvement est encore plus marqué pour les chargés d’affaires et analystes où les recrutements féminins ont bondi de 11 points en un an pour atteindre 44 % des nouvelles recrues.

La mixité est source d’une plus grande diversité des profils.
Face à l’étroitesse des viviers de recrutements traditionnels et à leur faible niveau de féminisation (écoles de commerce et d’ingénieurs, banques d’affaires, autres sociétés de gestion) les recrutements ont été plus largement ouverts à d’autres filières. En 2020, 29% des femmes recrutées (vs. 19% des hommes) sont issues de l’université.

Passée la prise de conscience avec la Charte France Invest, les objectifs de parité se traduisent concrètement.
86 % des sociétés de gestion ont un objectif de mixité ; pour 29 % cet objectif est chiffré ; et 78 % mettent en place des actions spécifiques pour les femmes au sein de leur structure au regard de la Charte Parité de France Invest. En outre, 80 % des répondants déclarent privilégier la parité à l’embauche, à compétences et qualités égales.

Le suivi de la parité est renforcé dans les entreprises accompagnées.
Les indicateurs qui permettent de suivre l’évolution de la parité dans les entreprises accompagnées par les sociétés de gestion ont été renforcés. En 2020, première année étalon post Charte, 45 % de ces entreprises ont des femmes aux instances executives (comité de direction, comité exécutif) et 10 % ont une femme présidente, directrice générale ou gérante.

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performance

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capital-investissement

24 juin 2020

Performance du capital-investissement français à fin 2019

Performance du capital-investissement français à fin 2019

  • Performance de 10,4% net par an depuis l’origine (1987)
  • Supérieure à toutes les autres classes d’actifs sur 10 ans

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 26ème édition, à fin 2019, de leur étude annuelle sur la performance nette des acteurs français du capital-investissement.

« Le capital-investissement français affiche à fin 2019 et sur longue période une surperformance très nette face aux autres classes d’actifs. Les sociétés de gestion membres de France Invest sont expérimentées et mobilisées pour accompagner les entreprises dans les périodes de crises et les aider à se préparer au mieux aux phases de reprise. Maintenir l’activité, préserver la trésorerie, adapter le business model, saisir les opportunités de croissance externe font partie des sujets stratégiques pour lesquels les fonds apportent toute leur expertise dans les circonstances présentes liées au Covid. Dans une perspective de moyen terme, les fonds ont également la capacité d’accélérer les transformations pour tendre toujours plus vers une économie écologique et solidaire. », déclare Dominique Gaillard, Président de France Invest.

« Même s’il est encore trop tôt pour juger de l’impact de la crise du Covid-19 sur les valorisations des sociétés en portefeuille des fonds à fin 2020, il convient de souligner la très bonne performance des fonds levés par le capital-investissement depuis 2010 avec, en particulier, des TRI de 17,7 % en capital-transmission et de 9,5 % en capital-innovation en très forte progression, preuve du succès croissant des start-up françaises. » commente Hervé Jauffret, Associé EY.

Stabilité de la très bonne performance sur longue période

Mesurée sur longue période, depuis l’origine1, la performance globale du capital-investissement français est stable depuis 2014 à un niveau de l’ordre de 10 % en moyenne par an, nette de frais et de carried interest, et s’établit à 10,4 % à fin 2019. Elle atteint 11,3 % par an sur un horizon de 10 ans.

L’investissement dans les entreprises non cotées accompagnées par les acteurs français du capital-investissement confirme à nouveau à fin 2019 et sur le long terme sa très bonne rentabilité et sa surperformance par rapport aux autres grandes classes d’actifs.

[1] Depuis 1987, donc depuis 32 ans à fin 2019, France Invest dispose de données pour analyser la performance des fonds.

Performances par segments

La performance du capital-investissement français est variable selon les segments et croît en moyenne avec le niveau de maturité des entreprises accompagnées. Les performances récentes (à 5 ans et à 3 ans) très élevées sont le reflet du dynamisme économique de ces dernières années.

La performance du capital-innovation qui accompagne des start-up et de jeunes entreprises à forte dominante innovation continue de progresser significativement sur tous les horizons de temps par rapport à l’étude 2018. A fin 2019, cette performance représente 3,1 % par an depuis l’origine et atteint 8,1 % par an sur 3 ans.

Cette amélioration continue de la performance du capital-innovation s’explique par la maturité et le professionnalisme croissants des acteurs de ce secteur. Un grand nombre de créateurs de start-up sont des serial entrepreneurs qui positionnent désormais très vite leur entreprise au niveau international. Les gérants de fonds ont acquis depuis 40 ans une expérience considérable pour aider leurs participations, non seulement en les finançant, mais aussi en leur apportant des compétences très pointues en matière de RH, marketing, positionnement produits, comme en témoignent les nombreux recrutements réalisés par les fonds ces dernières années.

Les performances du capital-développement et du capital-transmission qui accompagnent des entreprises plus matures restent très soutenues. A 10 ans, elles sont respectivement de 7,9 % et de 14,7 %.

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capital-investissement

17 juin 2020

Activité du capital-investissement français en 2019

Forte croissance du capital-investissement français en 2019

  • Le cap des 20 Mds€ levés est franchi (20,9 Mds€, + 12 % vs. 2018)
  • 19,3 Mds€ investis (+31 % vs. 2018) dans 2.300 start-up, PME et ETI
  • Plus de 1.400 entreprises ont été cédées, en tout ou partie

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui la 32ème édition du rapport d’activité des acteurs du capital-investissement français en 2019.

Avec 91 % de répondants sur les 283 membres de France Invest interrogés, cette étude est la référence pour suivre sur une longue période les évolutions du capital-investissement français, acteur de la croissance des start-up, des PME et des ETI.

Dominique Gaillard, Président de France Invest, souligne : « En 2019, pour la 4ème année consécutive, les principaux indicateurs de l’activité du capital-investissement français sont en hausse. Pour la première fois les montants levés franchissent le cap de 20 milliards d’euros. Les capitaux investis progressent d’un tiers en une seule année. La dynamique créée par la French Tech explique pour partie la croissance du nombre d’entreprises financées. Au global, en 2019, avec tous ses segments (financement en capital et en dette privée dans les entreprises et financement des infrastructures), le capital-investissement français a levé 40,7 milliards d’euros, soit 13 % de plus qu’en 2019.

En ce 1er semestre 2020, l’intensité de l’impact du Covid-19 sur l’activité économique et sur les levées de fonds à venir est incertaine. Face à cette situation inédite, les sociétés de capital-investissement apportent de la stabilité aux entreprises accompagnées. Elles disposent de ressources financières pour soutenir l’activité, saisir des opportunités de croissance et accélérer la transformation de business models fragilisés par la crise. »

Forte progression des levées à 20,9 Mds€

En 2019, la levée de capitaux :

  • s’élève à 20,9 Mds€, soit une hausse de 12 % par rapport à 2018, et pour la 4ème année consécutive une progression continue, de 21 % en moyenne par an ;
  • augmente très fortement auprès des fonds de fonds (+99 %), en lien avec les levées de grandes tailles, et dans une moindre proportion auprès des fonds souverains (+8 %) ;
  • provient à 43 % d’investisseurs internationaux, vs. 40 % en moyenne annuelle sur les 10 dernières années (2009 à 2018) ;
  • devrait s’investir, selon les intentions d’allocation, à 63% pour financer la transmission d’entreprises (+31 % vs. 2018) et à 12 % pour financer des start-up, soit le maintien à un haut niveau pour le capital-innovation.

Très forte progression des investissements à 19,3 Mds€ dans plus de 2.300 entreprises

En 2019, les investissements :

  • s’élèvent à 19,3 Mds€, en très forte augmentation de 31 % par rapport à 2018, alloués à 2.314 start-up, PME et ETI. Les montants ont progressé de 16% en moyenne annuelle au cours de 4 dernières années ;
  • sont réalisés à 50 % en montants dans des entreprises qui ont ouvert leur capital pour la première fois ;
  • sont répartis dans tous les secteurs, avec une forte prédominance dans le retail et dans l’industrie et avec le secteur du médical et des biotechnologies en forte hausse ;
  • sont alloués principalement à des entreprises françaises qui représentent 81 % du nombre d’entreprises investies. Sous l’effet de grosses transactions, les investissements s’internationalisent avec 38% des montants investis à l’étranger ;
  • affichent une progression du capital-innovation, en montants investis (+47 % vs. 2018) et en nombre d’entreprises dans le prolongement de la dynamique créée par la French Tech (+17 % vs. 2018), quand bien même le capital-transmission concentre 68 % des montants investis, en forte progression par rapport à 2018.

Plus de 1.400 entreprises ont été cédées, en tout ou partie

La liquidité du non coté se confirme et se maintient à un haut niveau. En 2019, plus de 1.400 entreprises ont été cédées, partiellement ou totalement, soit un niveau supérieur à la moyenne annuelle historique (1.095 entreprises entre 2006 et 2018).

Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton précise :

«Avec près de 21 milliards levés et plus de 19 milliards investis, l’année 2019 devient, sur la séquence étudiée, le millésime le plus actif pour le capital-investissement. La France continue d’être particulièrement attractive auprès des investisseurs étrangers qui continuent d’alimenter massivement la levée de fonds de l’année, et dont les intentions d’investissement progressent significativement en faveur du capital-transmission. Le marché primaire est dans le même temps resté soutenu, avec 50 % des montants investis dans des entreprises ayant ouvert pour la première fois leur capital.

L’industrie du capital-investissement continue ainsi de jouer un rôle actif dans le financement de la croissance des entreprises. Les mesures qui seront prises au cours des prochaines semaines pour endiguer la crise sanitaire, seront déterminantes sur l’évolution du contexte économique général et par voie de conséquence sur le marché des transactions. »

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sustainability

énergie

climat

environnement

17 mars 2020

Baromètre des levées de fonds Cleantech en France – 10 ans

Financement de la transition énergétique et environnementale par le capital-investissement français

En 2019

  • Pallier haut de 1,2 Md€ apporté à un record de 100 financements de Cleantech

Depuis 10 ans

  • 5,7 Md€ investis à plus d’un tiers dans les énergies renouvelables
  • Forte accélération des investissements face à l’urgence climatique

La Commission Climat de France Invest, Association des Investisseurs pour la Croissance, publie son baromètre des investissements réalisés par les acteurs français du capital-investissement dans le secteur des Cleantech en 2019 et sur les 10 dernières années (2010 à 2019), en collaboration avec le site GreenUnivers et EY.

Sophie Paturle, Présidente de la Commission Climat de France Invest, souligne « 2019 confirme le maintien à un très haut niveau des financements dans le secteur des Cleantech. Au tournant d’une nouvelle décennie, les constats sont que les évolutions technologiques ont joué un rôle majeur pour développer les Cleantech liées à la transition énergétique et environnementale et que les business models attachés deviennent rentables. Notre ambition est de continuer à financer une économie bas-carbone, de faire éclore de nouveaux entrants et de favoriser la transformation de l’appareil productif existant. »

A l’occasion des 10 ans de la Commission Climat, créée en novembre 2009, Dominique Gaillard, Président de France Invest rappelle que « Les Cleantech réinventent des pans entiers de l’économie et nécessitent, pour voir le jour et se développer, des investisseurs pionniers, capables d’apporter des montants significatifs sur un temps long pour concevoir des technologies innovantes et étendre leur usage à grande échelle. C’est bien là, la fonction du capital-investissement, dans un contexte où nul ne peut ignorer le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources naturelles. »

Investissements

En 2019, un record de 104 financements a été franchi par les professionnels du capital-investissement français auprès d’entreprises du secteur de Cleantech. Les capitaux propres apportés à ces entreprises s’élèvent à 1,178 Md€ pour les 100 opérations dont les montants sont connus. Ce niveau est tout proche du record atteint en 2018 avec 1,226 Md€.

Sur 10 ans, ce sont 5,7 Md€ qui ont été investis au capital des Cleantech en France au travers de 831 opérations de financement. La très forte accélération des montants investis sur la période a permis de multiplier par 3,5 le ticket moyen, passé de 3,2 M€ en 2010 à 11,3 M€ en 2019.

Évolution des investissements

Évolution des investissements

Secteurs

En 2019, le secteur des énergies renouvelables arrive largement en tête avec 21 financements pour un total de 362 M€. Il est suivi de près par l’AgTech qui affiche une très forte montée en puissance avec 22 financements pour un total de 257,5 M€ (vs 21 M€ en 2017 et 91 M€ en 2018).

Sur 10 ans, avec plus de 2 Mds€, les énergies renouvelables ont bénéficié de 36 % des montants investis, loin devant les transports et l’efficacité́ énergétique. Parmi les nouveaux secteurs, l’AgTech réalise une fulgurante percée avec près de 370 M€ investis en trois ans.

« Le private equity a apporté plus de 2 Md€ aux énergies renouvelables sur la décennie écoulée et a contribué à la transition énergétique en investissant dans des start-ups dont certaines sont devenues des pépites du secteur. Aujourd’hui, le relais est pris par les fonds d’infrastructure qui investissent massivement dans les technologies bas-carbone. » précise Alexis Gazzo, Partner, Climate Change and Sustainability Services, chez EY.

2019

2010-2019, en cumulé

Stades de maturité

En 2019, 570 M€, soit près de la moitié (48 %) des investissements, ont été apportés par les professionnels du capital-innovation, lors de 62 opérations. 522 M€ ont été investis dans 14 opérations pour financer des entreprises plus matures.

Sur 10 ans, le capital-innovation arrive en tête, en nombre d’opérations et en montants investis, tout juste devant le capital-développement.

2019

2010-2019, en cumulé

Communiqués et études

11 mars 2020

Activité des fonds d’infrastructure gérés en France en 2019

En 2019 :

  • 15,6 Mds€ levés en 2019, la collecte de capitaux augmente de 7 % vs. 2018
  • 10,9 Mds€ ont été investis, soit une progression de 67 % vs. 2018

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et l’AFG (Association Française de la Gestion financière) publient ce jour les résultats de l’étude d’activité des fonds d’infrastructure gérés en France en 2019.

Cette 3ème édition commune a été réalisée auprès de 25 structures membres des deux associations qui gèrent des fonds d’infrastructure en fonds propres (capital) ou en dette présents en France, sur 27 interrogées, ce qui représente 93 % des membres actifs et 99,7 % des montants gérés sur ce segment de marché.

Alain Rauscher, président du Club Infrastructure de France Invest, souligne : « En 2019, les montants levés par les fonds d’infrastructure établis en France progressent à 15,6 Mds€ dont plus des deux tiers auprès d’investisseurs étrangers. Près de 270 opérations ont été réalisées, soit une progression de 55 % par rapport à l’année dernière. Ces chiffres démontrent le dynamisme et l’attractivité de la classe d’actifs qui bénéficie de l’expertise historique de l’écosystème de la Place de Paris dans le financement et la réalisation des infrastructures. »

René Kassis, président de la Commission Fonds d’Infrastructures de l’AFG, ajoute : « Avec 70 Mds€ d’actifs sous gestion, en progression de 25 % par rapport à l’année précédente, l’industrie de la gestion d’actifs française confirme sa position de leader européen dans l’investissement en infrastructures. L’intégration d’une démarche ESG par la quasi-totalité des acteurs, et la part en forte croissante des investissements dans les énergies renouvelables, témoignent du rôle moteur que jouent les gérants de fonds d’infrastructure français dans la promotion de l’investissement responsable et la transition énergétiqueLe financement des infrastructures digitales est également en forte croissance, reflétant les besoins massifs dans la digitalisation de l’économie. »

Activité en capital en 2019

Levées1

  • 9,9 Mds€ levés par 11 sociétés de gestion, dont 6 ont levé plus de 500 M€.
  • Si les compagnies d’assurance et les mutuelles ainsi que les caisses de retraite et les fonds de pension demeurent les principaux souscripteurs, on note une forte progression des fonds souverains (x2,4 vs. 2018).
  • La part des capitaux venant d’investisseurs étrangers reste élevée à 69 % de la collecte (vs 68 % en 2018).

Investissements

  • Forte progression à 7,2 Mds€ des montants investis dans 161 entreprises (vs. 3,9 Mds€ en 2018), confirmant que ce marché est porté par des opérations de grande taille.
  • Plus des 3/4 (77 %) ont été investis dans l’énergie (conventionnelle et renouvelable) et dans les transports.
  • L’Europe, hors France, représente plus de moitié (54 %) des investissements et plus du tiers (36 %) des opérations.

Activité en dette en 2019

Levées1

  • 5,7 Mds€ levés, en forte progression par rapport à 2018 (2,5 Mds€).
  • Les compagnies d’assurance et les mutuelles restent les principaux souscripteurs avec 89 % de la collecte.
  • Les levées auprès des souscripteurs français restent majoritaires (54 %). Celles auprès de investisseurs étrangers sont également en forte hausse (x2,6 par rapport à 2018).

Investissements

  • 3,7 Mds€ investis dans 106 actifs.
  • Plus des 3/4 ont été investis dans l’énergie (conventionnelle et renouvelable) et dans les transports.
  • Forte progression des investissements en France (x3.0 en montants vs. 2018). Au global, l’activité reste majoritairement orientée vers l’Europe.

Capitaux sous gestion et encours à fin 2019

  • 71 Mds€ de capitaux sous gestion auprès des fonds d’infrastructure gérés en France.
  • Sur ces 71 Mds€, 45 Mds€ ont déjà été déployés (28 Mds€ en capital et 17 Mds€ en financement en dette).
  • Le secteur dispose donc de 26 Mds€ de dry powder qui sera investi dans les prochaines années.
  • Les fonds d’infrastructure sont investis dans 572 entreprises en capital et interviennent en dette dans 364 actifs.

[1] Les chiffres des capitaux levés par les fonds d’infrastructure viennent en complément de ceux publiés par France Invest sur les segments du capital-investissement et de la dette privée qui viennent financer la croissance des start-up, PME et ETI.

Retrouvez toutes les études d’activité sur les fonds d’infrastructures gérés en France

L’étude sur l’activité des fonds d’infrastructure gérés en France est réalisée en partenariat entre France Invest et l’AFG.

Méthodologie de l’étude d’activité des fonds d’infrastructures gérés en France

France Invest et l’AFG conduisent une étude commune sur l’activité des fonds d’infrastructures gérés en France (quelle que soit la destination géographique de leurs investissements) depuis 2018. Cette étude a pour objectif de mesurer et d’analyser le niveau et la nature des levées de fonds et des investissements réalisés par les fonds d’infrastructures membres de France Invest et/ou de l’AFG. L’étude inclut les financements en capital et en dette. Les données sont collectées auprès des membres des Club Infrastructures de France Invest et de l’AFG spécialisés sur le segment de l’infrastructure.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres des Clubs Infrastructures de France Invest et de l’AFG, via l’envoi d’un questionnaire. France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.